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Guy Roux superstar

Lens est dingue de ballon rond, Guy Roux un éternel amoureux du football, il était donc certain que le nouvel entraîneur recevrait un accueil chaleureux à son arrivée, mais avant même la reprise du championnat samedi, Guy Roux a déjà presque accédé au statut de superstar en Artois. Il n’était qu’à regarder l’engouement des supporteurs locaux samedi dernier après son premier match officiel à la tête de l’équipe au stade Bollaert, en Coupe Intertoto (victoire 3-1 contre Odessa). Plus de deux heures après le coup de sifflet final, le nouveau technicien était presque dans l’impossibilité de se frayer un passage pour quitter le stade, bloqué par une horde de supporteurs avides de le voir, de le toucher. Le peuple « sang et or » l’a adopté instantanément et avait déjà scandé son nom dans tout le stade durant les dernières minutes de la rencontre. « J’espère que ce sera encore le cas le 16 mai au soir », plaisante le successeur de Francis Gillot, jamais avare d’un bon mot. À peine deux mois après son arrivée à Lens, Guy Roux y est déjà comme chez lui. Dès son premier entraînement, le 24 juin, l’homme aux 890 matches de première division avait su conquérir le cœur des supporteurs les plus réticents, en leur ouvrant par exemple largement les portes du centre d’entraînement, chose tout à fait inhabituelle du temps de son prédécesseur. Et alors que tout la presse hexagonale guettait le moindre geste de celui qu’on croyait lié à vie à l’AJ Auxerre, Guy Roux, lui, discutait tranquillement avec les supporteurs. « Un vrai amour » Dès son intronisation, il n’avait pas manqué de rappeler à quel point l’ambiance de Bollaert avait influencé dans son choix (Bordeaux le sollicitait aussi) : « J’aime ce club depuis toujours. Je me souviens de l’accueil que m’avaient offert les supporteurs lors de Lens-Auxerre pour mes 60 ans. J’ai reçu une lampe de mineur qui trône toujours au-dessus de ma cheminée. Ce geste a beaucoup joué dans la balance et dans mon choix final. » Guy Roux démontrait qu’il avait tout compris à la dimension populaire de son nouveau club, le deuxième seulement en 43 années de carrière. L’ancien technicien auxerrois n’a ensuite pas perdu une seule occasion de clamer haut et fort son attachement à sa région d’adoption : « Le Racing Club de Lens est suivi d’un vrai amour, je ne veux pas le décevoir. » L’affaire de son contrat non homologué par la Ligue en raison de son âge a ensuite encore accru sa popularité. Bénéficiant du soutien du président de la République Nicolas Sarkozy lui-même, Guy Roux est devenu l’espace de quelques jours une affaire d’État à lui tout seul. « J’ai senti toute la solidarité de la région », rappelle-t-il. Guy Roux est devenu incontournable. Et encore davantage quand, le 18 juillet, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) rendait un avis favorable à l’homologation de son contrat. Combat gagné, il pouvait dès lors poursuivre son immersion dans le microcosme « sang et or », supervisant là une séance photo des recrues, inspectant ici la tonte des pelouses sur les terrains d’entraînement, tout en se réjouissant de l’arrivée des renforts qu’il avait définis comme des priorités (Kanga Akalé, Bonaventure Kalou). Dorénavant, à Lens, il est décidément difficile d’éviter ce Guy Roux superstar !

Lens est dingue de ballon rond, Guy Roux un éternel amoureux du football, il était donc certain que le nouvel entraîneur recevrait un accueil chaleureux à son arrivée, mais avant même la reprise du championnat samedi, Guy Roux a déjà presque accédé au statut de superstar en Artois.
Il n’était qu’à regarder l’engouement des supporteurs locaux samedi dernier après...