Métamorphoses LES SORTIES DE LA SEMAINE

Transformers, de Michael Bay Avec Shia La Beouf et Megan Fox. Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres : les « Autobots » et les cruels « Decepticons ». Son seul enjeu est la maîtrise de l’univers. Dans les premières années du XXIe siècle, le conflit s’étend à la planète Terre et le jeune Sam Witwicky devient, à son insu, l’ultime espoir de l’humanité. Il sera entraîné avec sa copine au cœur d’un mortel affrontement. Le long-métrage Transformers est la seconde adaptation sur grand écran (et la première en images réelles) des très populaires jouets « Transformers », lancés conjointement sur le marché, en 1984, par les marques Hasbro (États-Unis) et Takara (Japon). Les « Transformers » sont des robots se transformant en véhicules, qui remportent un succès de très grande ampleur. Avec Transformers, Michael Bay, auteur de Rock, Armageddon, Pearl Harbor et Bad Boys, signe son septième long-métrage et son plus grand film d’action. Et c’est bien sûr Steven Spielberg, grand fan des figurines, qui officie comme producteur et qui prouve encore une fois qu’il n’a pas perdu son âme d’enfant. GRAND CINÉMA ABC, CINEMACITY, EMPIRE DUNES/ SODECO/GALAXY, FREEWAY, KASLIK The Number 23, de Joel Schumacher Avec Jim Carrey et Virginia Madsen. Walter menait une vie paisible de père de famille jusqu’à ce que sa femme lui offre un étrange livre, intitulé Le nombre 23. Intrigué d’abord par le thriller de ce roman, il finit par découvrir qu’il y a des parallèles troublants entre l’action de ce bouquin et son passé. Peu à peu, l’univers du roman va envahir sa réalité et la curiosité laisse la place à l’angoisse et l’obsession. Ce nombre prend place dans son quotidien et Walter est convaincu qu’il subira le même sort que le héros du roman. Certes, le chiffre 23 est source de nombreux mystères et tout au long de l’histoire, des événements ou des lieux ont été souvent liés à ce nombre, mais de là à construire un film sur ce thème et pour ne démontrer à la fin qu’un seul postulat : que l’homme est seul maître de son destin. Un peu trop ! Si Shumacher voulait seulement montrer la face sombre de Jim Carrey, il n’avait pas besoin de faire autant d’efforts. Le public avait découvert bien auparavant son talent et son caractère changeant. Finalement, Le nombre 23 ne se réduirait qu’à un simple exercice d’arithmétique. GRAND CINÉMA ABC, CINEMACITY, ESPACE, EMPIRE SODECO/GALAXY