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Malgré les scandales, le Tour reste une bonne affaire

Les marques partenaires du Tour, dont l’exposition publicitaire est maximale pendant l’épreuve, sont majoritairement prêtes à confirmer leur engagement, malgré les scandales de dopage. Aussi longtemps que le Tour restera une grande fête populaire, et que les audiences de télévision seront bonnes, la plupart des partenaires affirment qu’ils ne verront aucune raison de quitter le navire. « Le Tour jouit d’un vrai soutien populaire, d’une énorme couverture médias, la visibilité de notre marque est très supérieure à l’investissement que l’on fait, et avec un organisateur en ligne avec les valeurs d’image que l’on défend, nous n’avons aucune raison de nous en aller », admet Hubert Genieys, vice-président du groupe Nestlé Waters, dont la marque Aquarelle est l’un des partenaires majeurs du Tour. Pour Sagem également, l’audimat est décisif : « Notre contrat de sponsoring pour les dossards et le classement par équipes avait été signé pour une seule année. Nous déciderons de le renouveler ou non à la fin de l’année au vu des audiences sur les bords des routes et des télévisions », affirme François Chanet, directeur de la communication, tout en louant la volonté du Tour de lutter contre le dopage. Valeur marchande du Tour « On ne déplacerait pas tant de millions de spectateurs et téléspectateurs si le Tour n’exerçait pas sa magie », renchérit Sophie Moressée-Pichot, responsable du sponsoring chez LCL, qui préfère remettre à plus tard le débat sur les scandales. « Bien sûr, admet-elle, il faudra tirer des enseignements, mais ce n’est pas d’actualité, pour l’instant il faut savourer le spectacle et attraper les tricheurs. À chaque jour suffit sa peine. » ASO, société organisatrice de l’épreuve, a pourtant ressenti le besoin de réunir tous les responsables des marques partenaires hier matin avant le départ de l’étape à Orthez. « Ils nous ont dit qu’ils étaient totalement solidaires de notre lutte », a affirmé le directeur marketing d’ASO, Laurent Lachaux. Champion, qui parraine le maillot du meilleur grimpeur, vient même de renouveler son engagement pour les deux prochains Tours de France. « Nous avons ressigné, dans cette période difficile, parce qu’on a confiance dans les organisateurs », assure Gérard Castrie, directeur marketing de Champion. Nike a également prolongé son contrat jusqu’en 2011. « Nous avons entièrement confiance dans les organisateurs, dans leur lutte contre le dopage. Ce ne sont pas les événements des derniers jours qui nous feront changer d’avis », affirme Sophie Kamoun, directrice de la communication de Nike France. D’autres, comme Brandt, s’interrogent néanmoins sur la valeur marchande d’un événement désormais régulièrement parasité par les scandales. « Notre contrat de trois ans s’achève, explique Pascale Mirikelam, responsable de la communication du groupe Fagor-Brandt, nous sommes très admiratifs de l’organisation du Tour, mais c’est vrai qu’on va renégocier au plus serré (...) On ne peut pas s’associer à un événement où on ne parle que de dopage. » Brandt est le parrain du prix de la combativité, attribué lundi à Alexandre Vinokourov, la veille de l’annonce de son contrôle positif, et dans les Alpes à Michael Rasmussen, désormais objet de tous les soupçons.

Les marques partenaires du Tour, dont l’exposition publicitaire est maximale pendant l’épreuve, sont majoritairement prêtes à confirmer leur engagement, malgré les scandales de dopage. Aussi longtemps que le Tour restera une grande fête populaire, et que les audiences de télévision seront bonnes, la plupart des partenaires affirment qu’ils ne verront aucune raison de...