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Nasrallah : Les négociations se poursuivent pour l’échange de prisonniers avec Israël

Dans la seconde partie de son entretien hier avec la chaîne al-Jazira, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que des négociations avec Israël se poursuivaient, par le biais de l’ONU, pour un échange de prisonniers, mais il s’est voulu discret sur leur déroulement. « Je peux affirmer que les négociations se poursuivent et sont en cours. Des séances de travail se tiennent avec le médiateur international », a déclaré Nasrallah, interrogé sur le sort des combattants du Hezbollah faits prisonniers par Israël lors de la guerre de juillet. « Nous sommes en train de négocier et, si Dieu le veut, viendra le jour où nous récupérerons ces frères dans la dignité », a ajouté le secrétaire général du Hezbollah, qui détient deux soldats israéliens, capturés au début du conflit et veut les échanger contre des prisonniers arabes de l’État hébreu. Hassan Nasrallah est resté très discret sur l’avancement des négociations, menées par le truchement d’un médiateur de l’ONU. « Nous avions convenu dès le premier jour de ces négociations de ne pas en parler (à la presse) pour ne pas les faire avorter (...). Moi, je respecte cet accord », a-t-il dit. Dans la première partie de son interview avec al-Jazira, diffusée lundi, il avait refusé de donner des informations sur le sort des deux prisonniers israéliens. Comme on l’interrogeait sur le sort d’Ehud Goldwasser et Eldad Regev enlevés le 12 juillet 2006 lors d’un raid à la frontière israélo-libanaise, il a dit qu’il « dépendait de négociations » sur l’échange de prisonniers avec Israël. Lors du raid du Hezbollah, huit autres soldats israéliens avaient été tués. Dans la seconde partie de son interview, Hassan Nasrallah a également rendu hommage, à plusieurs reprises, au chef du CPL, le général Michel Aoun, qui a notamment pour qualités, selon le secrétaire général du Hezbollah, « la sincérité et la fidélité ». Il a souligné dans ce cadre qu’il n’a pas été surpris du soutien que le leader chrétien avait accordé au Hezbollah durant la guerre de juillet. Appelant à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, Hassan Nasrallah a affirmé que « le Hezbollah ne voulait pas des ministres supplémentaires de son propre camp » et que « ce sont les chrétiens qui sont marginalisés ». Il a rappelé qu’il avait appelé « à plusieurs reprises que cette erreur soit corrigée en pourvoyant le gouvernement de ministres du courant aouniste ». Le secrétaire général du Hezbollah s’en est pris au gouvernement et au Premier ministre Fouad Siniora, affirmant que « durant la guerre, c’est le Hezbollah qui avait appelé au renforcement de la Finul et au déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud ». « Le gouvernement voulait établir une zone de sécurité au sud du Litani, une zone démilitarisée », a-t-il dit, martelant que « le Hezbollah n’a plus d’armes apparentes au sud du Litani, et cela avait toujours été le cas ». Interrogé sur l’identité des auteurs des attentats contre la Finul, Hassan Nasrallah a dénoncé le fait que certains puissent accuser le Hezbollah de ces explosions. Sans écarter l’hypothèse de la piste islamiste, il a accusé les Israéliens des attentats de Khiam et de Qasmiyé, perpétrés respectivement contre les contingents espagnol et tanzanien. « L’État hébreu veut soit le changement du mandat de la Finul pour qu’il soit adopté sous le chapitre sept de la Charte des Nations unies, soit le départ précipité des Casques bleus », a-t-il conclu.

Dans la seconde partie de son entretien hier avec la chaîne al-Jazira, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que des négociations avec Israël se poursuivaient, par le biais de l’ONU, pour un échange de prisonniers, mais il s’est voulu discret sur leur déroulement.
« Je peux affirmer que les négociations se poursuivent et sont en cours. Des séances de...