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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Deux impératifs La question paraît trop compliquée. Et pourtant... La seule façon de nous reprendre en charge consisterait à : 1 - Retrouver notre unité face aux ingérences étrangères et n’accepter aucune interférence, chose difficile connaissant le manque de civisme du peuple libanais. 2 - Décréter la laïcisation du Liban, car il n’y a pas de place pour la religion tant dans le Législatif que dans l’Exécutif, comme c’est le cas dans tous les pays civilisés. Dr Robert MOUMDJIAN Canada Ah que ne suis-je syrienne ! J’aurais tellement voulu être syrienne, vivre dans un pays où mon président aurait défendu mes propres intérêts, et non pas ceux du voisin, où mon gouvernement aurait œuvré pour faire venir 4 millions de touristes. J’aurais voulu vivre en Syrie, dans ce pays où le droit à la parole est censuré, m’évitant ainsi d’entendre à longueur de journée les insultes et les inepties de mes politiciens dont le seul but est d’assouvir leur soif du pouvoir. J’aurais aimé être syrienne et vivre dans ce pays qui, bien que pointé du doigt et traité de terroriste par tous, semant la zizanie et la terreur dans la région, ne connaît ni destructions, ni voitures piégées, ni angoisse de perdre ses enfants. J’aurais bien voulu avoir comme ennemi Israël et le voir détruire l’économie du pays voisin au lieu de s’attaquer à mon propre pays. J’aurais tellement aimé voir mes politiciens, qui prétendent me défendre, accepter de se réconcilier et se serrer la main sans avoir à faire appel au monde entier, pour me permettre de vivre libre, indépendante et fière. Mais j’aurais surtout aimé avoir comme président un homme comme Bachar el-Assad, qui nargue le monde entier, laissant faire et défaire des accords sans jamais les respecter, un président qui, après avoir été chassé et bafoué par son voisin (le Liban), continue de se faire obéir au doigt et à l’œil par ceux qu’il a si bien façonnés trente ans durant et qui, de plus, a su faire de ses ennemis d’hier ses alliés d’aujourd’hui qui l’aident à réaliser ainsi son rêve inachevé. Lamia Sfeir DAROUNI Guides martiens Il y a deux semaines, un samedi, les habitants du quartier Saint-Nicolas ont sursauté en attendant un appel de la police les invitant à ne pas garer leurs véhicules sur le ring Fouad Chehab. Croyant que, comme d’habitude, une importante personnalité allait emprunter cette voie, le lendemain, ils ont été surpris de voir une équipe d’ouvriers – martiens probablement – envahir le secteur et s’occuper à tracer des lignes larges blanches limitant les emplacements des voitures. Pendant ce temps, d’autres ouvriers s’affairaient à planter des poteaux tout couverts de nylon noir et ressemblant à des faire-parts. Enfin, des employés de Sukleen accrochaient des paniers noirs d’ordures remplaçant les anciens, qui étaient verts. Aujourd’hui, ce beau décor est en voie de disparition. Les lignes sont presque totalement effacées, mais le suspense continue. Avez-vous deviné le but de cette vaste opération ? Plus de places gratuites dans les jours à venir : les emplacements pour garer seront payables d’avance, de 8 heures à 17 heures, comme à Hamra, sauf que, dans cette région, les parkings existaient déjà depuis plus d’un quart de siècle tandis que dans la région de Tabaris, ils sont introuvables ou bien ils sont réservés aux particuliers. Tant pis donc pour les habitants du quartier où les employés de banque – qu’on a probablement confondu avec les riches banquiers... Il n’y aura donc plus de places dans les ruelles adjacentes pour ce pauvre peuple qu’on écrase sous les impôts et taxes en tout genre, surtout durant cette période critique. Mais il faut espérer qu’il y aura des Martiens pour nous guider vers leur planète où il sera possible de se garer en un lieu sûr. Et au moins gratuit. Antoine SABBAGHA
Deux impératifs


La question paraît trop compliquée. Et pourtant... La seule façon de nous reprendre en charge consisterait à :
1 - Retrouver notre unité face aux ingérences étrangères et n’accepter aucune interférence, chose difficile connaissant le manque de civisme du peuple libanais.
2 - Décréter la laïcisation du Liban, car il n’y a pas de place pour la...