Rechercher
Rechercher

Actualités

L’ex-envoyé spécial du quartette accuse Washington d’avoir sapé son travail

L’ancien envoyé spécial du quartette pour le Proche-Orient, James Wolfensohn, a accusé l’Administration américaine de lui avoir sapé le travail, dans une interview publiée hier par le quotidien israélien Haaretz. « Les États-Unis n’ont jamais renoncé à garder la haute main sur les négociations israélo-palestiniennes, et je serais fort étonné si pour le département d’État (...) je n’étais pas une gêne », a déclaré l’ex-directeur de la Banque mondiale. « Le problème central, c’est que je ne disposais pas de l’autorité nécessaire. Cette autorité revenait au quartette (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) et au sein du quartette, elle revenait aux Américains », a ajouté M. Wolfensohn. « Ce n’était pas une décision du quartette de fermer mon bureau », a-t-il poursuivi, laissant clairement entendre que c’était Washington qui en avait décidé au printemps 2006 après qu’il eut donné sa démission. La représentation du quartette se trouvait à Jérusalem. Il a estimé qu’il était également considéré comme un gêneur par les responsables israéliens, particulièrement après la disparition de la scène politique du Premier ministre Ariel Sharon en janvier 2006. Il a également exprimé l’espoir que son successeur, l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, disposerait d’un « mandat plus large » que le sien.
L’ancien envoyé spécial du quartette pour le Proche-Orient, James Wolfensohn, a accusé l’Administration américaine de lui avoir sapé le travail, dans une interview publiée hier par le quotidien israélien Haaretz. « Les États-Unis n’ont jamais renoncé à garder la haute main sur les négociations israélo-palestiniennes, et je serais fort étonné si pour le département...