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Grains... de folie LES SORTIES DE LA SEMAINE

Boulevard de la mort, film Grindhouse, de Quentin Tarentino Avec Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell, Rosario Dawson, Sydney Tamiia Poitier et d’autres femmes encore… Un loup aux dents longues incarné par Kurt Russell, sorte d’Elvis Presley balafré, s’amuse à suivre des brebis pas si douces et vulnérables qu’elles en ont l’air. Il les scrute, les observe, les dévisage. Il a des idées derrière la tête. Dans la première partie du film, il s’agit d’un trio infernal qui papote, babille, vocifère. Les filles bien que très belles sont franchement antipathiques. À bord de sa Chevy Nova noire à l’épreuve de la mort, Stuntman Mike va décider de leur sort, d’où le nom du film Death Proof. Dans la seconde partie du film, on assiste presque au même scénario avec changement de cadres, de filles (bien sûr) et de genre. Ces meufs semblent plus sympas, sauf que leur idiosyncrasie est la même. L’ancien cascadeur frustré décide aussitôt de les pourchasser et c’est là que le scénario change totalement. Il culbute, fait des tonneaux et l’on assiste à la plus belle scène de poursuites de voitures qui ait jamais existé sur grand écran depuis Bullitt. À vous de deviner le reste ou plutôt d’aller voir le reste. Après avoir enchaîné une multitude de clins d’œil à Hitchcock (aussi fétichiste que lui pour les pieds), à Brian de Palma pour la musique de Blow Out employée pour l’envoi du message du cellulaire, ainsi qu’à lui-même dans la sonnerie du mobile inspirée de Kill Bill, le film se termine au son de la fameuse chanson de Serge Gainsbourg, Laisse tomber les filles. Dérision, autodérision, retour au passé dans les films Grindhouse puis saut dans le présent avec le style de « slashers ». Voilà que ce trublion de Tarentino s’amuse encore une fois à réinventer les pistes, à les confondre et à les brouiller. Et c’est extrêmement jubilatoire ! GRAND CINÉMA ABC, CONCORDE, ZOUK, ABRAJ, ST-ÉLIE Harry Potter et l'ordre du Phénix, de David Yates Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson et Helena Bonham-Carter. Alors qu’il entame sa cinquième année d’études à Poudlard (école des sorciers), Harry Potter découvre que cette communauté ne semble pas le croire lorsqu’il annonce le retour de Voldemort. Par ailleurs, Cornelius Fudge impose à Poudlard un nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Dolorès Ombrage, chargée de maintenir l’ordre à l’école et de surveiller les faits et gestes de Dumbledore. Celle qui se fait appeler la grande inquisitrice de Poudlard est décidée à tout faire pour rabaisser Harry. Un régime dictatorial s’installe. Entouré de ses amis Ron et Hermione, le magicien binoclard décide de mettre sur pied un groupe clandestin, formé d’étudiants rebelles, surnommé l’armée de Dumbledore, pour leur enseigner l’art de la défense contre les forces du mal et se préparer à la guerre qui s’annonce. Ce cinquième volet de la saga Harry Potter, adapté du roman de J. K. Rowling et faisant suite à L’école des sorciers en 2001, Harry Potter et la chambre des secrets (2002), Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (2004) et Harry Potter et la coupe de feu (2005), risque de ravir encore ses adeptes et ses fans, surtout que nombre de nouveautés ont été introduites dans cet opus et surtout, surtout, que le public n’a plus affaire à un gosse. Tenez-vous bien mesdemoiselles, Daniel Radcliffe signe son premier baiser. Passé à l’âge adulte, le personnage de Potter a gagné en âge et en complexité. Tout comme Spider Man 3, il fait face aux forces du mal et à lui-même. À vos balais, donc ! CINÉMACITY, EMPIRE DUNES/SODECO/ GALAXY, ESPACE, FREEWAY Screamers, de Carla Garapedian Avec la collaboration de la BBC Televison et l’association Raffy Manoukian, Carla Garapedian, ancienne journaliste américo-arménienne à la chaîne BBC, a pu réaliser son documentaire musical qui porte sur le négationnisme du génocide arménien ainsi que tous les massacres qui ont suivi ce dernier. À travers la tournée musicale effectuée par un groupe rock américain, lui aussi formé de descendants de survivants du génocide, la jeune réalisatrice lance un cri d’alarme pour que plus jamais ces massacres n’aient lieu. Le même appel ayant été lancé d’abord par plusieurs personnalités politiques de plusieurs pays sans qu’il n’ait été obéi. Serge Taklian, leader du groupe System of a Down, fait la promesse à son grand-père, rescapé de 1915 et aujourd’hui âgé de 96 ans, d’obtenir la reconnaissance du génocide par les États-Unis avant la mort de celui-ci. Outre cette histoire personnelle, des témoignages et des aveux de tous les milieux étayent ce documentaire bien élaboré et intéressant à voir. CINEMACITY, EMPIRE SOFIL, ESPACE

Boulevard de la mort, film Grindhouse, de Quentin Tarentino

Avec Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell, Rosario Dawson, Sydney Tamiia Poitier et d’autres femmes encore…
Un loup aux dents longues incarné par Kurt Russell, sorte d’Elvis Presley balafré, s’amuse à suivre des brebis pas si douces et vulnérables qu’elles en ont l’air. Il les scrute, les observe, les...