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Actualités - CHRONOLOGIE

MUSIQUE « Larmes et espoir » de Béchara el-Khoury triomphe à Detroit

Quand le pays du Cèdre a ouvert une longue parenthèse pour sa vie culturelle, les artistes libanais ont triomphé à l’étranger. Les dernières nouvelles du compositeur Béchara el-Khoury viennent en toute fanfare de Detroit, aux États-Unis. Pour les « Huit jours de juin », festival mondial groupant tous les amoureux de la musique classique contemporaine, l’opus Tears and Hope (Larmes et espoir) de Béchara el-Khoury, écrit initialement pour être donné à New York en commémoration du triste 11 Septembre et qui avait été reporté, a été applaudi par plus de sept mille personnes à Detroit. Cette œuvre musicale intense de cinquante-deux minutes, placée sous la direction du maestro Peter Ondjian, avec le concours du violoncelliste Robert Dumaine, a captivé l’audience par sa puissance narrative et son lyrisme tourmenté. La critique américaine Helene Killer a trouvé les mots justes pour cerner les vertus apaisantes d’une inspiration houleuse née des tristes et sanglants événements du 11 Septembre. Par ailleurs, Larmes et espoir de Béchara el-Khoury, considéré aujourd’hui comme l’un des compositeurs franco-libanais les plus doués de sa génération, a fait l’objet d’une analyse dans la revue Classica et sera diffusée sur la chaîne télévisée portant le même nom. À noter aussi que récemment, Béchara el-Khoury a pris place dans la prestigieuse encyclopédie musicale allemande MGG avec ses dix-sept volumes et 18 000 articles recensant plus de 9 000 compositeurs sous la signature de plus de 2 000 éminents critiques de 55 pays. Last but not least, Naxos, l’une des plus importantes maisons d’édition musicales planétaires, vient de grouper les œuvres du compositeur, données par l’Orchestre symphonique de Londres (Larmes et espoir, Les fleuves engloutis et un opus pour violon) sous la houlette de Martin Bryans et de Daniel Hardung. De Detroit au pays des tsars… Alliant poésie et musique, Moscou a honoré la mémoire de Gibran Khalil Gibran et Amine Rihani à la salle Scriabine. Des extraits des écrits de Cyrine Koliovski et Maria Nicolaeva ont été lus, accompagnés par l’Orchestre philharmonique de Moscou placé sous la baguette de Vladimir Theodorovitch Pivakov. Les notes de clôture étaient pour Béchara el-Khoury, à travers des pièces pour piano interprétées par Julia Braganda. Lumière des artistes libanais pour une patrie plongée dans le deuil et le noir.



Quand le pays du Cèdre a ouvert une longue parenthèse pour sa vie culturelle, les artistes libanais ont triomphé à l’étranger. Les dernières nouvelles du compositeur Béchara el-Khoury viennent en toute fanfare de Detroit, aux États-Unis. Pour les « Huit jours de juin », festival mondial groupant tous les amoureux de la musique classique contemporaine, l’opus Tears...