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Chavez poursuit à Téhéran sa tournée antiaméricaine ; Khamenei s’en prend aux USA L’Iran et le Venezuela unis par la lutte contre « l’impérialisme »

Le président vénézuélien Hugo Chavez s’est entretenu hier avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei à Téhéran, dernière étape de sa tournée antiaméricaine. M. Chavez, qui effectue sa troisième visite en Iran depuis l’élection de M. Ahmadinejad en 2005, veut renforcer les liens avec ce pays dont il partage le même antiaméricanisme. « Les États-Unis sont incapables de nuire à l’Iran et au Venezuela (...), la coopération entre les deux États indépendants et populaires est naturelle et doit être approfondie », a déclaré M. Khamenei à M. Chavez. « La grandeur de l’Amérique s’est détériorée et elle fait face à de nombreux problèmes », a ajouté M. Khamenei, selon la télévision d’État. « La vague anti-impérialiste, en particulier en Amérique latine, est très forte. Les bases de l’oppression mondiale se sont fragilisées et la victoire peut être atteinte en résistant », a déclaré M. Ahmadinejad lors de sa rencontre avec Hugo Chavez. « La coopération des pays indépendants, notamment de l’Iran et du Venezuela, aura un effet important dans la défaite de l’impérialisme et la victoire des peuples », a affirmé pour sa part le président vénézuélien. Aujourd’hui, MM. Chavez et Ahmadinejad doivent se rendre à Assalouyeh (Sud) pour lancer les travaux de construction d’une usine de pétrochimie qui produira un million de tonnes de méthanol chaque année. Plusieurs autres contrats doivent également être signés notamment pour la construction de 7 000 maisons et d’une unité pétrochimique au Venezuela, selon la télévision d’État. Les deux pays, membres de l’OPEP, entretiennent des relations étroites dans le domaine de l’énergie. L’Iran est le quatrième producteur de pétrole de l’OPEP, alors que le Venezuela est un membre important du cartel. « L’Amérique latine est une région où il y a de bonnes perspectives pour renforcer nos relations », a déclaré hier le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini. Selon l’ambassadeur du Venezuela à Téhéran, Arturo Anibal Gallegos Ramiraz, la visite de M. Chavez a pour but de prouver que les relations entre les deux pays « sont à leur meilleur niveau », a-t-il dit à l’agence officielle IRNA. Évoquant son étape en Iran, pays classé dans l’« axe du mal » par le gouvernement américain, M. Chavez, l’un des rares dirigeants de la planète à soutenir le programme nucléaire de Téhéran, a ironisé sur les rumeurs concernant une « bombe atomique » vénézuélienne. « Il paraît que je vais aller signer un accord pour fabriquer une bombe atomique », a-t-il raillé, avant d’ajouter avant le début de sa tournée : « Nous n’avons pas besoin de la bombe atomique, car nous avons déjà la bombe atomique, notre bombe atomique à nous s’appelle le peuple vénézuélien. »
Le président vénézuélien Hugo Chavez s’est entretenu hier avec son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei à Téhéran, dernière étape de sa tournée antiaméricaine. M. Chavez, qui effectue sa troisième visite en Iran depuis l’élection de M. Ahmadinejad en 2005, veut renforcer les liens avec ce pays dont il partage le...