Basket-ball - TP épousera l’actrice américaine Eva Longoria le 7 juillet prochain Le Tony Parker 2007, un cru exceptionnel

Champion NBA pour la troisième fois, premier Européen sacré meilleur joueur de la finale, en tête des ventes de CD, Tony Parker épousera l’actrice américaine Eva Longoria le 7 juillet : une vie en conte de fée cette année. « Je ne me plains pas ! Je vais longtemps me souvenir de 2007. Je suis très reconnaissant. Je ne sais pas ce que j’ai fait (pour mériter cela), mais c’est une grande année. » Enroulé dans son drapeau bleu-blanc-rouge, après la victoire sur Cleveland jeudi, le Français est déconcertant de simplicité et de sérénité, à 25 ans. Il faut dire que ce premier semestre a été un doux rêve pour le Parisien, dans tous les secteurs de sa vie. Parker l’homme : le 7 juillet, un château de la région parisienne (Chantilly ? Vaux-le-Vicomte ? ou un autre) sera fermé au public et transformé en forteresse pour accueillir le mariage de Parker et avec l’une des héroïnes de la série Desperate Housewives. Et ce jour-là, le Français va dire « oui » pour unir son destin à l’une des actrices les plus en vue d’Hollywood. Mariage et concert La cérémonie et la fête qui suivront promettent déjà d’être grandioses, avec une pléthore de joueurs NBA et d’acteurs venus des États-Unis pour célébrer ce couple qui s’est rencontré à l’issue d’un match. Parker le musicien : passionné de hip-hop et de rap, Tony Parker a sorti en mars un album éponyme. « Ça marche pas mal. Les gens aiment ou n’aiment pas. Je le sais, c’est pas grave. Mais je me fais plaisir », explique-t-il. A priori les gens aiment. Le premier single Balance-toi caracole en tête des ventes et le 30 juin, le jeune homme sera en concert à Marseille dans le cadre de la tournée NRJ. « Je sais même qu’il y a des gens qui ne me connaissent que comme musicien. Pas comme basketteur », pense même le n° 9 des Spurs depuis 2001. Parker le joueur : c’est surtout sur le terrain que le Brugeois de naissance a réussi son année, avec notamment la consécration, dès février, avec une deuxième sélection consécutive pour le All Star, un match exhibition qui honore les meilleurs joueurs de la première partie de saison. En finale, pendant quatre matches, le Parisien a aussi étalé sa classe au poste de meneur de l’équipe texane, sacrée pour la 4e année en neuf saisons, et épaté tous les observateurs. « Il est l’un des plus rapides que j’ai vus balle en main », s’est extasié Mike Brown, l’entraîneur des pauvres Cavaliers, terrassés par les Texans. Joueur reconnu Ne pouvant l’arrêter lorsqu’il a décidé d’aller se jeter sous le panier, malgré les 30 cm qu’il rend parfois aux pivots de la NBA, « TP » a aussi montré ses progrès au tir extérieur, en profitant d’une confiance absolue, voire d’une quasi-plénitude. Au point de réussir deux tirs à 3 points dans le match n° 4 jeudi. Un peu comme si Thierry Henry, présent jeudi à Cleveland, réussissait un grand match avec l’équipe de France... au poste de milieu de terrain gauche. Mais il reste encore un pas à franchir à Parker pour être un grand aux yeux de l’opinion américaine. « Pour l’instant (aux États-Unis), il est encore le fiancé d’Eva Longoria. Mais en continuant comme cela, dans quelque temps, Eva Longoria deviendra l’amie (l’épouse) de Tony Parker », s’amusait ainsi son coéquipier Robert Horry après le match n° 1, le 8 juin. Trois matches plus tard, « TP » a déjà fait un grand pas vers cette reconnaissance.