MADE IN CHEZ NOUS Les sacs de Maïa N. au 60e Festival de Cannes

Or et pierres précieuses, cuirs rares et cristaux de Swarovski, des sacs droit sortis d’une lampe d’Aladin ou de quelque conte de fées. Le public libanais avait déjà découvert la collection Maïa N. lors d’une exposition consacrée aux créatifs dans l’espace People du magasin Aïshti au centre-ville, en janvier dernier. Mais les sacs Maïa N. avaient déjà fait le tour du monde, de Taïwan à Paris, en passant par Dubaï et New York. On les a vus au bras de Nazek Hariri, Rania et Alia de Jordanie, Sophie d’Espagne. Face à cet engouement, la maison Swarovski a consacré la styliste ambassadrice de ses créations pour l’ensemble du Moyen-Orient. Pour boucler la boucle de ce succès international, il ne restait plus que les marches du Festival de Cannes. Non seulement c’est chose faite, mais c’est à la main de Michèle Laroque et de Virginie Efira (ancienne présentatrice de programmes sur M6 devenue comédienne) que les pochettes les plus glamour de la saison ont parcouru le tapis rouge. Diplômée à Londres du Central Saint Martins College of Art and Design , c’est la Libano-Polonaise Maïa Nakhlé, avec la complicité de sa sœur Joanna, elle-même gemmologiste, qui se cache derrière cette griffe énigmatique. Les créations des deux jeunes femmes obéissent à un critère infaillible, posé d’emblée par Maïa : « Quand je crée un sac, je m’assure que je pourrai le porter. J’aime le luxe à condition qu’il soit trendy. » Un succès qui a valu à la collection Maïa N. un article dans  60, le magazine consacré aux enseignes du luxe les plus prestigieuses du festival, à côté, parmi d’autres, des joailliers Cartier, Leviev, Boucheron, Bulgari (Enigma) et Van Cleef, des diamantaires De Beers et des maisons Chanel et Élie Saab.