Rechercher
Rechercher

Actualités

Résultats des tests d’« al-Bi’a wal-Tanmia » sur 15 plages publiques et privées du littoral

La hot line environnementale de la revue al-Bi’a wal-Tanmia a elle aussi effectué des tests dans les principaux points fréquentés par les baigneurs sur le littoral libanais. Les résultats des tests sur les échantillons, effectués à l’AUB, ont montré des résultats proches de ceux du CNRS (dont les tests sont mensuels). La conclusion tirée est simple : la pollution bactériologique reste la plus sérieuse, alors que la pollution chimique due à la marée noire, même si elle est toujours apparente en certains endroits, ne présente pas de dangers significatifs pour la santé humaine. En effet, le rapport de la hot line souligne que « les restes de pétrole dans l’eau sont devenus très rares », concluant que « le danger principal pour les baigneurs reste la pollution bactériologique provenant des bouches d’égout qui se déversent sans traitement dans l’eau de mer ». Les tests effectués sur 15 plages fréquentées par les baigneurs durant le mois de mai ont montré que sept étaient très sûres, sept autres ne le sont pas du tout, et une se situe à la limite. Toujours selon le rapport, six plages ont connu une baisse substantielle du taux de pollution comparé à 2006, alors que trois vivent une situation inchangée et six sont plus polluées qu’il y a un an. À signaler que le seuil de coliformes fécaux (FC) toléré selon les critères mondiaux est de 100 par 100 millilitres d’eau (selon le rapport). En gros, le document décèle une augmentation de la pollution bactériologique dans certaines plages publiques. « Alors que les spécialistes ont expliqué ce phénomène par les courants marins et la configuration des lagons, l’équipe d’al-Bi’a wal-Tanmia a remarqué que les bouches d’égout étaient dirigées plutôt vers les plages publiques, et éloignées des plages privées quand cela est possible, notamment à Jbeil et Tripoli, ajoute le texte. Quant aux plages privées se situant aux alentours de Ramlet el-Baïda, leur taux de pollution varie selon les courants, qui vont le plus souvent vers le nord-ouest, et se dispersent en profondeur. » L’équipe de la hot line a noté une nette amélioration dans les régions du Nord, dont la plus spectaculaire est dans le complexe de La Palma qui est passé de 83 FC/100ml en 2006 à 3 cette année. Même la plage publique de Tripoli a connu une baisse substantielle, passant de 300 FC/100ml à 102. La plage publique de Amchit n’est exposée qu’à 1 FC/100ml, et les plages de Eddé Sands et de La Voile bleue à 2 FC/100ml seulement, toujours selon le rapport. Par contre, à la plage publique de Jbeil, le taux de coliformes fécaux est de 153, en raison du déversement des égouts directement. Une amélioration a été notée à Nahr el-Kalb, à l’embouchure du fleuve, qui présente un taux de 236 FC/100ml, comparé à 300 l’année dernière et à 1000 en 2005. Un problème bien plus important apparaît dans les plages d’Antélias-Dbayé, où le taux dépasse les 1 000 FC/100ml, une situation qui reste inchangée depuis des années. Même marge de pollution pour la plage publique de Ramlet el-Baïda et ses environs, en raison des eaux usées qui s’y déversent et s’y installent (puisque c’est un lagon), alors que la côte proche de l’AUB reste propre, selon les tests. Le texte poursuit : à Damour, la plage de l’Océana a dévoilé un taux de pollution de 1 FC/100ml, alors que celles de La Voile et de La Guava à Rmeilé ne sont polluées que par 38 FC/100ml, comparé à 65 l’an dernier. La pollution à la plage publique de Saïda est autrement plus grave, puisque le taux est de 244 FC/100ml (comparé à 200 l’an dernier), et qu’elle est en plus aggravée par les déchets résultant des effondrements continus du dépotoir côtier de la ville. Bonne nouvelle en revanche pour la plage publique de Baïssariyé, sud de Saïda, où les tests ont révélé un taux de 206 FC/100ml comparé à 900 l’an dernier, sans oublier toutefois que ce taux reste élevé. Enfin, la plage de Tyr (réserve naturelle) a préservé son taux de pollution peu élevé, avec 35 FC/100ml.
La hot line environnementale de la revue al-Bi’a wal-Tanmia a elle aussi effectué des tests dans les principaux points fréquentés par les baigneurs sur le littoral libanais. Les résultats des tests sur les échantillons, effectués à l’AUB, ont montré des résultats proches de ceux du CNRS (dont les tests sont mensuels). La conclusion tirée est simple : la pollution...