Insolite

Il organise un strip-tease pour les 16 ans de son fils et finit au tribunal Un homme d’affaires de 45 ans a comparu devant un tribunal sud-africain pour avoir contracté trois strip-teaseuses à l’occasion de l’anniversaire de son fils, qui fêtait ses 16 ans avec une vingtaine d’adolescents, a rapporté hier un quotidien local. L’accusation a dénoncé le fait que de l’alcool ait été servi aux adolescents présents à cette fête en mars et qu’il leur ait été permis de toucher les strip-teaseuses complètement nues. Le père, poursuivi pour atteinte à la loi sur les crimes et délits sexuels, s’est rendu à la police et a comparu mercredi devant un tribunal de Middelburg, dans la province du Mpumalanga, selon le quotidien de langue afrikaans Beeld. Il a été remis en liberté contre paiement d’une caution de 2 000 rands (environ 290 dollars). Les strip-teaseuses, âgées d’une vingtaine à une trentaine d’années, ainsi qu’un jeune homme de 26 ans originaire de Pretoria et organisateur de la fête, ont également comparu et ont été libérés sous caution. Une bibliothèque lance un « téléphone rose » pour vanter son fonds érotique La bibliothèque de la ville de Vienne a lancé un service de « téléphone rose » pour faire connaître son riche fonds de littérature érotique classique, a-t-elle annoncé hier. « Moyennant 0,39 euro la minute, on peut entendre sept extraits de textes érotiques et trois chansons coquines », a précisé la porte-parole de la Wienbibliothek, Suzie Wong, à l’AFP. Fondé en 1856, ce vénérable établissement recèle un fonds de plus de 500 000 livres dont 1 200 ouvrages de littérature érotique, notamment française et allemande, des 18e, 19e et 20e siècles. « L’idée d’un téléphone rose nous a semblé être un façon originale de populariser cette partie méconnue de notre fonds », a souligné Mme Wong. Joséphine Baker dénudée : le fils de la star gagne contre la poste américaine La bataille avec la poste américaine fut intense, mais Jean-Claude Baker, « 13e enfant » adoptif de Joséphine et restaurateur à New York, va finalement pouvoir envoyer ses cartes postales représentant sa « chère maman » seins dénudés. Après de longues tractations et intervention de la NYCLU, l’association de défense des libertés civiles, la poste a au bout du compte accepté de répondre à son souhait. Tout commence quand M. Baker, patron depuis 21 ans du restaurant Chez Joséphine, décide d’envoyer fin 2006 15 000 cartes publicitaires illustrées par une aquarelle de 1926 montrant Joséphine dans sa tenue des Folies-Bergères, costume de plumes et seins nus. « J’avais retrouvé ce très joli dessin, c’était très mignon », explique-t-il à l’AFP. « Mais sur les conseils d’une amie, avant d’imprimer, je vais à la poste pour le montrer. Là, le guichetier me dit : “Ca ne va pas du tout, c’est de la publicité pornographique” ! Les autres guichetiers, les gens ont commencé à s’attrouper, c’était humiliant ! » Mais M. Baker ne se démonte pas, et demande à l’imprimeur de couvrir les seins d’une écharpe marquée « censuré ». Là encore, la carte est refusée : « L’écharpe laissait encore voir un bout de sein ! » Le restaurateur finit alors par poster ses cartes, poitrine couverte d’une large écharpe, mais non sans contacter aussi les défenseurs des libertés civiles. « Nous avons été parler à la poste », explique Irum Taqi, avocate à la NYCLU. « Il est apparu que les guichetiers ne sont pas autorisés à prendre ce genre de décision. »