Une grande exposition, « Angkor, héritage divin du Cambodge », s’ouvre samedi au Martin-Gropius-Bau de Berlin, présentant l’art khmer pour la première fois au public de la capitale allemande.
L’exposition rassemble près de 120 sculptures et statuettes de pierre et de bronze, créées entre le VIIe et le début du XXe siècle, et prêtées par le Musée national de Phnom Penh, le Musée national des arts asiatiques Guimet à Paris et le Musée d’art asiatique de Berlin.
Elle privilégie une présentation thématique de la période d’Angkor, du IXe au XIIIe siècle (influence de la culture indienne, existence de plusieurs dieux, fonction sacrée du temple) et met l’accent sur les aspects religieux, historiques et sociaux de chacune des œuvres.
Des peintures bouddhistes et hindouistes, des balustrades et encadrements de portes ainsi qu’un bas-relief du temple d’Angkor Wat sont exposés.
Plus particulièrement, l’exposition met l’accent sur les symboles et la somptuosité de l’architecture khmère durant la période d’Angkor, après l’arrivée au pouvoir du roi Jayavarman II qui unifia les différents royaumes khmers et déplaça la capitale du nord-est du pays vers le centre à Angkor.
Cette période a joué un rôle décisif dans la constitution du patrimoine artistique du Cambodge. En l’espace de quatre siècles, d’immenses temples de grès furent érigés dans tout le pays, le gigantesque temple d’Angkor Wat en étant le plus somptueux exemple.
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