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Actualités - OPINION

En attendant le médiateur de la République…

La lettre que nous publions ci-dessous a été écrite par un ancien officier de l’armée française qui attend toujours une réponse à ses démarches pour obtenir les indemnités auxquelles il a droit. Une première lettre publiée en son temps dans nos colonnes avait pourtant reçu une réponse positive. Dont l’intéressé attend toujours la concrétisation. Ancien officier libanais de la France libre (10 février 1942, carte n° 974), honoré d’un témoignage de reconnaissance du général de Gaulle, je suis néanmoins victime d’une ingratitude phénoménale. J’attendais une récompense ; je me suis retrouvé avec une carrière brisée. Ayant démissionné dans des conditions acceptées, j’avais été spolié. La réponse des 2 et 14 mars 1949 à mon recours auprès du général De Gaulle – « Accord convenu. Sera appliqué avec change actuel » – n’ayant pas eu de suite, a été un affront à la mémoire de celui qui avait rétabli dans l’honneur la grandeur de la France frappée d’inertie. La dérobade dure depuis 57 ans. Je fus reçu le 4 mai 2006 par le médiateur de la République qui m’avait annoncé avoir besoin de 4 à 5 mois pour l’étude de mon dossier. Or, depuis un an, je lui ai écrit six fois sans avoir de réponse. Surpris et inquiet, je me suis adressé deux fois à la présidence de la République. Il m’a été répondu : « Le chef de l’État ne peut intervenir dans une affaire soumise à l’arbitrage du médiateur de la République, qui doit bénéficier d’une totale indépendance pour mener à bien sa mission. » Curieux comme cette forme d’étouffement rappelle « les oubliettes ». Qui plus est dans un pays de droit. Troublé, je ne sais quoi dire ni faire. À part l’opinion publique, je ne vois plus personne à qui m’adresser. Michel FARAH



La lettre que nous publions ci-dessous a été écrite par un ancien officier de l’armée française qui attend toujours une réponse à ses démarches pour obtenir les indemnités auxquelles il a droit. Une première lettre publiée en son temps dans nos colonnes avait pourtant reçu une réponse positive. Dont l’intéressé attend toujours la concrétisation.

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