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Actualités - CHRONOLOGIE

Avec la participation du secrétaire général de Reporters sans frontières Expédition au mont Kneissé pour la Journée mondiale de la santé

«Aller plus haut, au service de la santé ». Sanofi-Aventis – Liban a joint le geste à la parole pour marquer la Journée mondiale de la santé 2007. En collaboration avec Reporters sans frontières (RSF), représentée par son secrétaire général Robert Ménard, journalistes et médecins ont escaladé le mont Kneissé, à Falougha, dans une expédition symbolique. En effet, le mont Kneissé a accueilli, pendant une vingtaine d’années et jusqu’au début de la guerre libanaise, l’antenne de relais du Canal 11, qui couvrait la quasi-totalité du Liban et atteignait l’Égypte en temps clair. L’expédition était guidée par la Lebanese Adventure, spécialisée dans l’écotourisme. À bord d’un impressionnant convoi de 4x4 (qui n’a pas été sans inquiéter l’armée venue s’informer de la nature de la mission), les randonneurs de la journée ont traversé les quelque 45 kilomètres qui séparent la capitale du pied du mont Kneissé, dont le sommet, perché à 2 000 mètres d’altitude, préserve encore son symbolisme. Celui d’un Liban pionnier du Moyen-Orient à plus d’un niveau, notamment en matière de presse. Oubliant, le temps d’une escapade, la crise politique qui sévit dans le pays et tous les problèmes qui en découlent, journalistes et médecins ont pu savourer le beau paysage qui s’offrait à leurs yeux. Le mont Kneissé surplombe en fait une imprenable vue panoramique du Liban : la mer Méditerranée s’étend vers l’ouest, le mont Hermon étincelant de grandeur s’élève à 2 814 mètres d’altitude vers le sud-est, la Békaa multicolore se prolonge à l’est, et le majestueux massif de Sannine montre ses flancs vers le nord. « Sur le plan écologique, le mont Kneissé constitue un important réservoir d’eau qui alimente plusieurs villages de la région, dont Kfarselouane, Hammana et Falougha, où jaillissent d’ailleurs diverses sources et fontaines », expliquent les responsables de la Lebanese Adventure, Serge Soued et André Béchara. « Les lacs artificiels servent à irriguer les pommeraies de la région, soulignent-ils. Celle-ci constitue également un refuge pour les animaux sauvages, notamment les renards. » C’est ainsi que les habitants de Hammana racontent que le dernier ours avait été tué au mont Kneissé dans les années 1920. Sa peau a été exhibée devant l’autel de l’église Mar Romanos au village. Le mont Kneissé a de plus une valeur historique. Il y a plusieurs siècles, il avait en fait abrité un temple romain, dont les vestiges sont encore visibles à proximité de la villa qui avait accueilli les techniciens de l’antenne de relais du Canal 11. On dit que c’est le temple romain qui avait donné son nom au mont Kneissé (église en français), également appelé Tell el-Manara (mont du phare) à une certaine période. « Cette montagne mérite d’être transformée en parc naturel et protégé », insistent encore MM. Soued et Béchara. Santé et presse La première étape de la randonnée s’est faite sur un flanc de la montagne où la branche du Liban de Sanofi-Aventis a planté un cèdre. « On a choisi le cèdre parce qu’il est le symbole du Liban et de la santé, notre but étant de promouvoir, en partenariat avec les journalistes, un monde en meilleure santé », explique Myriam Aznavourian, responsable de la communication à Sanofi-Aventis – Liban. Familier avec le Liban politique et non écotouristique, Robert Ménard accorde une importance particulière à la plantation du cèdre, dans un terrain jadis occupé par les troupes syriennes. Sur le partenariat de RSF avec le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis, M. Ménard explique qu’il remonte à plus de vingt ans. « Le groupe nous est d’une fidélité incroyable et il est toujours présent lorsqu’on a besoin de lui, insiste-t-il. Au sein de cette société, l’humanitaire n’est pas uniquement un slogan. En effet, Sanofi-Aventis n’hésite pas à aider RSF dans plusieurs domaines qui potentiellement ne peuvent que leur attirer des ennuis, d’autant qu’on critique plusieurs gouvernements dans des pays où la société est présente. Malgré cela, ils nous aident parce qu’ils sont très attachés au sens de la liberté. » Et d’ajouter : « La presse joue un rôle essentiel au niveau de la santé. En Afrique, à titre d’exemple, les problèmes de santé liés au sida se présentent essentiellement à deux niveaux. D’une part, le prix exorbitant de la trithérapie qu’il faudrait mettre à la portée de la population. Et d’autre part, le rôle de la presse dans l’information et dans le combat qu’elle doit mener pour faire tomber les préjugés liés à la maladie. Il existe en fait un lien important entre la presse et la santé. J’insiste ainsi sur le droit à la santé comme sur celui à l’information. » Votre partenariat ne risque pas de compromettre le rôle du journaliste médical qui doit dénoncer parfois les pratiques douteuses de certains laboratoires pharmaceutiques ? « Oui, si l’on se laisse faire, répond-il. Mais notre partenariat est agréable parce qu’il se fait en toute indépendance. Je ne suis tenu par rien vis-à-vis de Sanofi-Aventis ni de n’importe quel autre partenaire de RSF. » Le cèdre planté, les touristes ont entamé une randonnée jusqu’à un plateau situé non loin du sommet de la montagne, où ils ont pu déguster un déjeuner en pleine nature. N. M.

«Aller plus haut, au service de la santé ». Sanofi-Aventis – Liban a joint le geste à la parole pour marquer la Journée mondiale de la santé 2007. En collaboration avec Reporters sans frontières (RSF), représentée par son secrétaire général Robert Ménard, journalistes et médecins ont escaladé le mont Kneissé, à Falougha, dans une expédition symbolique. En effet,...