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THÉÂTRE - Du 13 au 29 avril, au Tournesol «L’Évangile selon Pilate» de Schmitt, adapté et mis en scène par Alain Plisson

Toujours aussi passionné et enthousiaste, Alain Plisson revient, comme chaque année, sur le devant de la scène théâtrale avec une nouvelle pièce. Cette fois, c’est à l’espace Tournesol (Sami el-Solh, rond-point Tayyouné) qu’il présente, du 13 au 29 avril, «L’Évangile selon Pilate» d’Eric-Emmanuel Schmitt. Un magnifique «roman de foi» que Plisson a adapté et mis en scène à l’instigation du Dr Jacques Mokhbat, président de la Société libanaise du sida et «fervent» comédien amateur (il a notamment joué dans «Lystrata», la pièce «plissonienne» de l’année dernière). Le Christ savait-il dès le départ qu’il était le Messie? C’est autour de ce questionnement que s’articule le texte du grand écrivain et dramaturge français. Une question qui sous-tend la trame des événements qui vont mener, dans cette pièce, le préfet romain Ponce Pilate à enquêter sur la disparition du cadavre de Jésus trois jours après la crucifixion, au matin de Pâques. La seule et unique adaptation théâtrale de ce roman avait été faite – par l’auteur lui-même il y a trois ans – sous forme de one-man-show, interprété par Jacques Weber. Alain Plisson a, pour sa part, préféré une riche distribution – qui aurait difficilement pu être jouée à Paris, à cause de l’énorme budget qu’elle aurait nécessité – avec plus d’une vingtaine de personnages interprétés par 16 acteurs. Un côté péplum induit notamment par les costumes romains et juifs d’époque, mais un respect absolu du verbe de l’auteur. «95% du texte de la pièce est celui du roman», soutient le metteur en scène qui a d’ailleurs soumis son adaptation à l’approbation d’Eric-Emmanuel Schmitt. Une intrigue policière Comme toujours, cet homme-orchestre a endossé trois rôles en plus de l’adaptation, de la mise en scène, de la scénographie, de la conception des costumes. «Trois petits personnages qui apparaissent à tour de rôle», dit-il avec modestie, préférant mettre en avant le jeu de ses comédiens, qui «se transforment, dit-il, parfois en conteurs, au fil de l’intrigue, pour expliquer le déroulement des événements». Et parce que l’action de la pièce – «qui est conçue comme une quête, comme une intrigue policière. Il faut savoir qui a volé ou fait disparaître le corps» – se déroule dans des endroits différents, Plisson a préféré un décor épuré, « qui se borne à des espaces délimités par les éclairages». «C’est la pièce la plus difficile que j’aie eu à monter, reconnaît-il cependant. Mais si j’ai travaillé avec autant d’ardeur, si j’ai assumé tous les problèmes d’une aussi grande distribution – et je voudrais remercier ici les sponsors, des amis qui ont été là pour m’aider à monter cette production coûteuse – c’est parce que j’ai été touché par ce texte merveilleux qui, par-delà les considérations religieuses, véhicule une grande leçon de tolérance, d’amour et d’humilité.» «D’autant que nous sommes arrivés dans ce pays à une période où nous nous posons beaucoup de questions. Sur notre devenir. Sur ce que nous faisons dans cette région. Sur ce que nous pouvons encore apporter. Et le message que distille cette pièce est qu’il faut revenir à l’essentiel, croire à la valeur spirituelle, croire à des choses qu’on ne voit pas, mais à des choses qu’on sent», conclut-il avec passion. Et comme il ne s’agit pas d’une œuvre commerciale, les recettes de toutes les représentations (20h30) iront au profit d’œuvres caritatives. Z.Z. Réservations et renseignements au: 01/381290.
Toujours aussi passionné et enthousiaste, Alain Plisson revient, comme chaque année, sur le devant de la scène théâtrale avec une nouvelle pièce. Cette fois, c’est à l’espace Tournesol (Sami el-Solh, rond-point Tayyouné) qu’il présente, du 13 au 29 avril, «L’Évangile selon Pilate» d’Eric-Emmanuel Schmitt. Un magnifique «roman de foi» que Plisson a adapté et mis en scène...