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La vie en rose et... noir Les sorties de la semaine

La Môme, d’Olivier Dahan Après Édith et Marcel de Claude Lelouch, il y a plus de vingt ans de cela, c’est au tour d’Olivier Dahan (Les rivières pourpres 2) de s’attaquer à la figure légendaire de la chanteuse française et internationale Édith Piaf. Mais autre époque, autre façon de faire. D’abord ce n’est pas une tranche de la vie d’Édith Piaf que le jeune metteur en scène et scénariste aborde comme Lelouch, mais toute une vie. De son enfance à Belleville, entourée de filles de maison close, à New York, qui marque l’apogée et la gloire; de ses blessures à ses victoires, le réalisateur signe là une œuvre intimiste, énergique, qui fait connaître une autre face de la chanteuse. Si jusque-là, on ne voyait en elle que l’icône des années 1950-1960 au faîte de sa réussite mais minée par la maladie, on va avoir l’occasion de connaître, grâce à Dahan, la petite Édith et la jeune fille parcourant les rues du vieux Padam avec sa copine Momone. Une fresque de vie pas toujours rose comme elle l’a si bien chantée, mais glorifiant l’amour et l’amitié, comme elle l’a également toujours chanté. C’est au moyen d’une mise en scène subtile et novatrice, traversée par une succession de flash-back et de «flashs forward» nous renvoyant sans cesse au passé et souvent au présent (bientôt futur), qu’Olivier Dahan parvient à cerner et à montrer le vrai personnage de la môme, fabuleusement incarnée par Marion Cotillard. Déterminée et pourvue d’une foi sans bornes, gouailleuse, à la limite insultante, toujours amoureuse et passionnée, Piaf est dépeinte sous toutes ses facettes. Préparez vos mouchoirs. En voulant être trop près de la réalité et en servant le dialogue avec trop de sincérité, Dahan plonge le spectateur dans une trop grande noirceur, négligeant ainsi les jours heureux de la chanteuse ou était-ce prémédité que de ne vouloir montrer que les malheurs qu’a vécus Piaf? On pourrait donc lui reprocher un texte un peu trop rigide, créant ainsi à l’intérieur du film comme un milieu carcéral étouffant et dans lequel les acteurs se retrouvent emprisonnés. La première image à laquelle nous ramène incessamment Olivier Dahan ne fait qu’exacerber ce sentiment. Cependant, le jeu de Marion Cotillard, entourée d’un très bon casting formé de Gérard Depardieu, Sylvie Testud, Jean-Paul Rouves et Pascal Grégory, déteint sur tout le reste et offre à voir un bon film. Concorde, Abraj, Zouk, St-Élie Mr. Bean’s Holiday, de Steve Bendelack Mr. Bean (Rowan Atkinson) a gagné une semaine de vacances sur la Côte d’Azur et une caméra vidéo. Arrivé à Paris, il demande à un passager de le filmer alors qu’il monte à bord du train mais, dans la confusion, ce dernier rate le départ et Mr Bean se retrouve seul avec le fils de cet homme qui n’est autre qu’un réalisateur russe venu à Cannes pour présenter son film. En compagnie du jeune garçon, Bean va aller d’aventure en aventure, multipliant les gaffes mais également les rencontres. Dix ans après le premier film de la saga Bean, ces vacances sur la Croisette annoncent le retour du plus grand gaffeur british. Le film, encore plus muet que les précédents, puisqu’il est uniquement émaillé de trois mots que dit Bean, rappelle les œuvres de Buster Keaton et Charlie Chaplin. On pourrait même y voir un rapprochement avec les Vacances de Mr. Hulot. Pour ceux qui apprécient donc l’humour anglais et le comique de situations, ils seront bien servis. La présence d’Emma de Caunes, touche féminine dans le film, est également un atout non négligeable. CinemaCity, Empire ABC/Dunes/ Sodeco/Galaxy, Freeway, Kaslik Little Children, de Todd Field Avec Kate Winslet (nominée aux Oscars 2007) et Jennifer Connelly. À l’instar du sujet qui aborde le thème des destins croisés de plusieurs personnages, le scénario de l’œuvre est également le fruit du croisement de plusieurs idées voire romans. Tout commence lorsque Tedd Field, le réalisateur du film, a voulu acheter les droits d’adaptation du roman de Richard Yate, La fenêtre panoramique, mais le projet n’a pas pu voir le jour. En 2003, Field découvre le roman de Tom Perrotta intitulé Les enfants de chœur dont la thématique se rapprochait de l’œuvre de Yates, à savoir : des parents qui ont des difficultés à faire face à leur responsabilité parentale et à préserver en même temps leur jeunesse. Après avoir débattu le projet avec l’auteur du roman, les deux hommes ont convenu d’une libre adaptation. Ainsi, l’écrivain, aidé du cinéaste ont pu donner naissance à une deuxième œuvre « originale » alliant les idées des deux romans, créant ainsi une nouvelle écriture qui illustre les rêves, les fantasmes, les déceptions et les frustrations des personnages dont les destins s’enchevêtrent. CinemaCity, Empire ABC/Dunes, Espace Mais qui est donc ce Mr. Bean ? Le personnage de Mr. Bean est né en 1981. Au départ, c’était un personnage de théâtre qui a valu à Rowan Atkinson (son interprète) d’être le plus jeune acteur de one-man-show dans le quartier de West End, à Londres. Très vite et fort de son succès, Mr. Bean devient une série télévisée de 14 épisodes de trente minutes chacun. Diffusée pour la première fois en janvier 1990 en Grande-Bretagne, la série vendue dans le monde entier a rendu le personnage culte. Aujourd’hui, le Louis de Funès anglais est plus proche d’un Charlie Chaplin que d’un Benny Hill. Besoin de retour au muet ? Sorties prévues pour le 12/4/07 – Perfect Stranger, de James Foley, avec Halle Berry et Bruce Willis. – 10th and wolf, de Robert Moresco, avec James Marsden et Val Kilmer.

La Môme,
d’Olivier Dahan

Après Édith et Marcel de Claude Lelouch, il y a plus de vingt ans de cela, c’est au tour d’Olivier Dahan (Les rivières pourpres 2) de s’attaquer à la figure légendaire de la chanteuse française et internationale Édith Piaf. Mais autre époque, autre façon de faire. D’abord ce n’est pas une tranche de la vie d’Édith Piaf que...