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Un peu plus de... Stars War

Le crêpage de chignon en ce moment, au Liban, c’est notre truc. S’engueuler sur des sujets qui fâchent, on adore ! Parler politique – ou couleur – avec « l’ennemi », descendre dans la rue, s’insulter sur un plateau télé, c’est dans l’air du vent. Le but étant de se faire entendre sans aucune pudeur. On s’impose, mais on s’expose. Et dès lors, c’est la guerre du qui mieux mieux ! Mais tout cela n’est pas une spécialité libanaise. Loin de là. Les Jerry Springer et autres clones français cartonnent sur le petit écran. Pourquoi ? Parce qu’on adore voir les gens s’entre-tuer, se haïr. Dans le show-biz, c’est kif-kif bourricot. On aime à imaginer des rivalités entre les artistes, et cela finit même en clans de fans. Les Beatles versus les Stones, Michael Jackson ou Prince, Benjamin Biolay ou Bénabar, Vanessa Paradis ou Elsa, Madonna ou Cyndi Lauper ? Britney ou Christina Aguilera ? Tout est bon pour attiser les rivalités. Publicités pour des produits concurrentiels, genre Pepsi et Coke, Adidas ou Nike. Nous sommes dans l’ère des duels ! La presse people en fait ses choux gras alors que pour la plupart du temps, les artistes n’ont rien demandé à personne, ne se connaissent souvent pas et parfois vont même jusqu’à s’apprécier. Finalement, tout ça n’est qu’un leurre pour amuser les foules. Tout sauf un conflit de taille en France qui fait le bonheur de la presse. Ségo/Sarko ? Que nenni. Polna/Obispo. C’est la guéguerre entre les deux chanteurs, la grande ! Polnareff n’a jamais apprécié qu’Obispo s’approprie ses chansons, son style, tout en se déclarant fan. Il a toujours estimé que le jeune Pascal lui nuisait plus qu’autre chose puisqu’il n’était qu’une pâle copie de sa personne. Mégalo Polnareff ? Peut-être, mais il a le droit de ne pas aimer Obispo. Dur dur pour le chanteur au crâne rasé qui non seulement lui a consacré un album hommage (Fan), mais en a fait surtout une mégatournée, s’affichant avec la fameuse perruque blonde et les incontournables lunettes blanches pour entonner Goodbye Marylou. « Mauvais, très mauvais », selon le grand Michel. Fallait pas jouer avec les octaves, Pascal. Si ça s’était arrêté là… Quand Obispo a envoyé son album à Polnareff aux USA, ce dernier n’a même pas pris la peine d’ouvrir le papier cellophane. Il a juste fait un retour à l’expéditeur. Mieux encore, Obispo faisait partie de la fameuse liste noire qu’aurait imposée l’interprète de Lettre à France. La haine donc ! Maintenant le plus drôle dans toute cette histoire, ce n’est pas l’attitude de Polnareff dont on connaît le côté provocateur et la mégalomanie (il peut, il peut, on l’excuse), c’est la réaction de Pascal Obispo. Loin de se taire ou de réagir humblement, le compositeur de Pagny ou de Natasha St Pier a excellé à son tour dans un délire de mégalo. Dans le journal Métro, il s’est laissé aller à quelques confidences. Non seulement il ne s’attendait pas à être traité de la sorte, mais il pensait que Polnareff lui serait reconnaissant d’avoir contribué à son succès après une si longue absence. Obispo a en effet déclaré que c’était grâce à lui que la nouvelle génération avait connu les chansons de Polna, que c’était grâce à lui qu’il avait pu faire ce retour fracassant et que la moindre des choses aurait été de l’inviter sur scène pour le remercier ! Eh non Pascal, ni sur la scène ni dans le public. Polnareff n’avait pas envie de te voir… Dommage. De toutes les façons, l’interprète de Fan a trouvé les places trop chères et a même déclaré que « les gens ont sûrement pensé qu’il valait mieux voir Obispo quatre fois que deux fois Polnareff ». Franchement ? Non… On se demande qui des deux a le plus gros melon.
Le crêpage de chignon en ce moment, au Liban, c’est notre truc. S’engueuler sur des sujets qui fâchent, on adore ! Parler politique – ou couleur – avec « l’ennemi », descendre dans la rue, s’insulter sur un plateau télé, c’est dans l’air du vent. Le but étant de se faire entendre sans aucune pudeur. On s’impose, mais on s’expose. Et dès lors, c’est la...