La Finul annonce la reprise des réunions tripartites et réaffirme son attachement à la mission impartie à la 1701

Le porte-parole de la Finul, Liam McDowell, a annoncé hier que les réunions tripartites libano-israélo-onusiennes reprendront « bientôt, et d’une façon sérieuse, pour renforcer la stabilité dans la région ». Interrogé par l’ANI, il a reconnu que la dernière réunion en date « n’était pas des plus réussies », mais que cet exercice « est un élément important » dans l’assise de la stabilité ; « Toutes les parties en sont conscientes et personne ne sous-estime la délicatesse de certains dossiers », a-t-il dit. Parallèlement, Giueseppe Cassini, le conseiller politique du commandant en chef de la Finul, Claudio Graziano, a réitéré auprès de l’uléma chiite cheikh Mohammad Hussein Fadlallah « le strict attachement » de la force internationale à sa mission « telle que stipulée par la résolution 1701 ». Il a aussi insisté sur la nécessité de renforcer la stabilité au Liban-Sud « par le biais de la coopération entre l’armée et la Finul, la protection des villageois et le renforcemet des liens avec eux ». Quant à cheikh Fadlallah, il a affirmé que « le peuple libanais salue le contingent italien de la Finul ainsi que les autres contingents, et souhaite que ces forces élargissent leur coopération aux domaines humanitaire et culturel ». Il a mis l’accent sur la disposition « de tous à œuvrer avec la Finul tant qu’elle remplit son rôle : contenir la situation et aider la troupe. Ce que nous voulons, c’est que la Finul joue ce rôle loin de toutes les tentatives visant à la politiser ; nous voulons qu’elle représente les Nations unies, pas les États-Unis », a-t-il ajouté. Cheikh Fadlallah en a profité pour accuser Washington de vouloir « attiser toutes les discordes dans le monde arabo-musulman ». Pour lui, les Américains utilisent « toutes leurs forces pour déchiqueter la région, la diviser entre Arabes et Perses, entre sunnites et chiites ».