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Actualités

Au nom de tous ceux qui habitent le Metn-Nord

Je n’en fais pas partie car j’habite Mar Takla-Hazmieh, mais mon travail à Alsumaria TV, dont le siège est à Mansourieh, me fait emprunter la montée de Mkallès tous les jours. Dans l’absolu, la montée est agréable et, à part les mangeurs de « manakiche » qui s’arrêtent devant Yanni, le chemin est assez fluide. Mais malheur aux gens qui habitent les villages à partir de Mansourieh et qui empruntent (oui, car ce n’est pas donné) la route de Mkallès pour aller à leur lieu de travail. Ce matin, lundi 26, il a plu comme jamais il n’a plu. Et cela n’a certainement pas... plu aux conducteurs entre 7h00 du matin et... (je ne sais plus quand le trafic s’est dégagé) sur cette route conçue dans les années ottomanes pour permettre à quelques dizaines de milliers de personnes de l’utiliser, alors que Beit-Méry, Aïn Saadé, Broummana n’étaient que de très modestes mais si agréables centres de villégiature. Sur cette même route, élargie d’un mètre par-ci, d’un mètre par-là, s’engouffrent, en raison de la guerre de 1975, plusieurs centaines de milliers de Libanais, qui vivent là été comme hiver et qui, vaillants, font cette route quotidiennement pour se rendre à leur lieu de travail. De mon balcon, j’ai une vue directe sur cette route. Dès 7h00 du matin, en raison de la pluie, la file de voitures arrivait au-delà de la grande bifurcation de Mansourieh. La circulation dans la montée permettait à une seule voiture de passer de temps en temps. J’hésitais à sortir. Pourtant, il fallait le faire. Nous avons décidé de prendre la montée où a été assassiné Gebrane Tuéni. Une montée très raide, un véritable défi aux voitures non munies de « gears ». Arrivés au haut de la bifurcation, nous nous sommes rendu compte, mon chauffeur et moi, de l’étendue de la pagaille. Un véritable fleuve dévalait la route. Dans la descente, 4 rangées de voitures au moins. Côté montée, à peine une rangée se frayant un chemin étroit. Quelques gendarmes trempés, essayant de canaliser vaillamment les voitures. La queue arrivait jusqu’à la hauteur de Wooden Bakery, Hawa Chicken. Je supplie tous les patrons d’entreprise de ne pas prendre de sanctions contre leurs employés retardataires... Et dire que pendant ce temps-là, on a créé une véritable autoroute qui mène directement vers Baabdate ! Mais il faut la prendre à partir de Nahr el-Mott. C’est alors une autre « mort » qui attend le conducteur : le boulevard Sin el-Fil – Jdeidé. Que d’eau ! Que d’oh ! Jean-Claude BOULOS

Je n’en fais pas partie car j’habite Mar Takla-Hazmieh, mais mon travail à Alsumaria TV, dont le siège est à Mansourieh, me fait emprunter la montée de Mkallès tous les jours.
Dans l’absolu, la montée est agréable et, à part les mangeurs de « manakiche » qui s’arrêtent devant Yanni, le chemin est assez fluide. Mais malheur aux gens qui habitent les villages à...