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Le groupe « Police » de retour sur scène

Plus de vingt ans après s’être séparé, le groupe de pop-rock « Police » est remonté sur scène dimanche à Los Angeles lors de la remise des Grammy Awards, sans toutefois encore confirmer la rumeur selon laquelle il pourrait se reformer pour une prochaine tournée mondiale. Les trois musiciens pourraient annoncer incessamment le lancement d’une tournée mondiale pour célébrer fastueusement leur 30e anniversaire. Les rumeurs vont bon train depuis quelques jours, depuis que Sting (56 ans) a révélé fin janvier que ses partenaires – le guitariste Andy Summers et le batteur Stewart Copeland – et lui « discutaient » de la possibilité de faire quelque chose pour fêter cet anniversaire. Si une tournée était lancée, elle ravirait les millions de fans du groupe de rock, auteur de tubes comme Roxanne et Every Breath You Take qui ont marqué une génération. Bien que n’ayant jamais officiellement annoncé leur séparation, les trois musiciens ont chacun mené une carrière en solo après la sortie en 1983 de leur dernier album commun, Synchronicity. Summers, 64 ans, a raconté au magazine musical Billboard que la manière dont le groupe s’était séparé était une source de regret. « Une approche rationnelle aurait été de dire “OK, Sting, va faire un album en solo, et retrouvons-nous ensemble dans deux ou trois ans”. » « Je suis sûr que l’on aurait pu faire ça. Nous n’étions pas en panne d’inspiration. Nous aurions pu facilement continuer et nous aurions pu encore être là (...). Je regrette que nous ne nous soyons pas payés une dernière tournée », a-t-il confié à la revue. Sting, de son vrai nom Gordon Matthew Sumner, Copeland et Henry Padovani avaient formé le groupe « Police » en 1977, désireux de participer à la vague punk qui commençait à exploser à Londres. Le guitariste Summers les a rejoints par la suite, au moment du départ de Padovani. Le groupe s’est peu à peu forgé une réputation musicale unique mixant à la fois des éléments de pop, de punk et de reggae, et a connu un succès grandissant jusqu’à son apogée en 1986, époque où les tensions entre membres auraient pris le dessus et provoqué la scission. « Police », qui a fait preuve d’audace musicale en flirtant avec plusieurs genres, était aussi considéré alors comme aventurier dans le choix de ses tournées, n’hésitant pas à se produire à l’étranger dans des endroits comme Bombay, Mexico et l’Égypte. Ils ont enregistré cinq albums ensemble, dont les deux plus connus Reggatta de Blanc, qui comprend les fameux succès Message in a Bottle et Walking on the Moon, et Synchronicity. Le succès commercial s’est accompagné de tensions grandissantes entre les membres, mais jamais les dissensions n’ont éclaté au grand jour ou fait la une de la presse comme ce fut le cas pour d’autres formations musicales. Copeland avait souligné en 2001 que le trio restait ami même s’ils ne se voyaient plus régulièrement. « À chaque fois que l’on se voit, c’est comme si on s’était quittés il y a seulement cinq minutes (...). On ne se téléphone pas toutes les semaines, mais quand on le fait c’est comme si on venait de raccrocher », expliquait-il.
Plus de vingt ans après s’être séparé, le groupe de pop-rock « Police » est remonté sur scène dimanche à Los Angeles lors de la remise des Grammy Awards, sans toutefois encore confirmer la rumeur selon laquelle il pourrait se reformer pour une prochaine tournée mondiale. Les trois musiciens pourraient annoncer incessamment le lancement d’une tournée mondiale pour...