Il en va ainsi pour Chris Webber, dos et genoux carbonisés mais néanmoins 13 saisons au compteur, mis à la porte par Philadelphie et capable de rebondir aussitôt pour viser le titre...
Actualités - CHRONOLOGIE
Basket-ball - Les entraîneurs vétêrans, mûris par l’expérience, occupent toujours les principaux fauteuils d’orchestre NBA : les joueurs quadragénaires à la rescousse
le 06 février 2007 à 00h00
Si des entraîneurs sexagénaires, mûris par l’expérience, occupent toujours les principaux fauteuils d’orchestre en NBA, la remarque vaut aussi pour quelques joueurs quadragénaires ou presque.
Il en va ainsi pour Chris Webber, dos et genoux carbonisés mais néanmoins 13 saisons au compteur, mis à la porte par Philadelphie et capable de rebondir aussitôt pour viser le titre avec Detroit.
Jamais sacré, « C-Webb », associé à Rasheed Wallace dans la raquette des Pistons où le départ de « Big Ben » Wallace a laissé un grand vide, rêve d’une première bague de champion. Cette saison ressemble à sa dernière chance.
Autre retour de flamme, peut-être plus spectaculaire encore, celui de Dikembe Mutombo.
En l’absence de Yao Ming (2,32 m) blessé, le vénérable Congolais a repris du service sous les panneaux pour permettre à Houston de rester placé dans la Conférence Ouest.
Pour sa 16e saison NBA, le pivot des Rockets, titulaire de plus de 1 000 matches NBA avec Denver, Atlanta, Philadelphie, New Jersey, New York et aujourd’hui Houston, est redevenu une véritable machine à pomper des rebonds.
Et il vient – c’est plus fort encore – de dépasser le mythique Kareem Abdul-Jabbar au classement des meilleurs contreurs de l’histoire de la Ligue.
Mutombo (2,18 m) est désormais, à 40 ans, le second plus grand spécialiste du block derrière Hakeem Olajuwon.
Tout pour le spectacle
« The show must go on », entend-on souvent en NBA. Quitte à toucher à l’esprit du jeu, tout est bon pour soigner le spectacle.
Les dirigeants de la Ligue ont ainsi demandé aux arbitres de prendre les mesures nécessaires pour désengorger le jeu afin que les attaquants subissent un peu moins des défenses de fer.
Résultat immédiat de ces ajustements techniques : les scores sont en moyenne à la hausse et on voit des équipes telles que Phoenix, entièrement tournées vers l’offensive, tenir plus que jamais le plus haut du pavé.
Les puristes s’en plaindront mais, en NBA, les souhaits de la télévision friande de belles envolées ont valeur de règles. Reste à voir une fois en play-off, quand chaque point compte, comment les équipes géreront tactiquement leurs efforts.
Avec des temps de possession toujours plus longs et des prises de risques minimales, les défenses risquent bien de reprendre le dessus.
Si des entraîneurs sexagénaires, mûris par l’expérience, occupent toujours les principaux fauteuils d’orchestre en NBA, la remarque vaut aussi pour quelques joueurs quadragénaires ou presque.
Il en va ainsi pour Chris Webber, dos et genoux carbonisés mais néanmoins 13 saisons au compteur, mis à la porte par Philadelphie et capable de rebondir aussitôt pour viser le titre...
Il en va ainsi pour Chris Webber, dos et genoux carbonisés mais néanmoins 13 saisons au compteur, mis à la porte par Philadelphie et capable de rebondir aussitôt pour viser le titre...
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