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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Journées noires Mardi noir ou jeudi noir... Subitement, comme en 1975, nous avons revu surgir le spectre de la guerre civile. Les causes sont simples : nous n’avons pas tiré les leçons du passé et les seigneurs de la guerre sont toujours là. Le comble : nous les avons réélus en 2005 pour nous représenter, mais de plein gré cette fois. Certains en ont profité pour se venger, après une longue absence sur la scène politique, pour nous faire revivre les blessures partisanes qu’on croyait oubliées. D’autres, courtiers politiciens, ont su jouer sur les intérêts, appauvrir la société, tantôt par des spéculations malhonnêtes, tantôt par des projets jamais réalisés. D’autres enfin se sont suicidés au nom d’une doctrine pour sauver leur territoire occupé et ne se sont jamais retrouvés récompensés. Meurtrie, perdue, notre société est dégoûtée. Paris III est un espoir, mais avec cette mentalité personne ne pourra nous aider. Il nous faut, et pour éviter une imminente guerre civile, une nouvelle caste politique, des gens honnêtes et surtout sans complexes. Antoine SABBAGHA Pourquoi ? Lors d’une conversation amicale, une personne me dit : « On n’aurait pas pu naître français, anglais, australien ?... Cela nous aurait évité peut-être de vivre tous ces drames et toutes ces guerres que nous subissons depuis des décennies. Est-ce que notre pays a été victime d’une malédiction ? Pourquoi faut-il que le péril nous menace sans répit, que l’exil nous soit imposé comme parfois la seule issue plausible ? Pourquoi faut-il que le Liban soit la scène de tous les conflits de la région et l’antre de tous les complots ? Est-on à jamais voué à être le pion que l’on déplace sur l’échiquier, au gré des intérêts de certaines puissances ? » Que de questions, que la plupart d’entre nous se posent. Hélas, le désespoir nous envahit. L’horizon est de plus en plus sombre. Cette chimérique indépendance et tous nos espoirs de souveraineté, de liberté, d’avenir meilleur commencent à s’évaporer. La réalité est bien amère, le futur incertain, sans parler de la peur du lendemain ! Libanais réveillez-vous ! Votre patrie est au bord du naufrage, à deux doigts de couler, et nous avec. Assez de grèves, de manifestations, de sit-in ! Il est toujours temps de limiter les dégâts (même s’ils sont énormes). Pensez libanais, appréciez la vie, saisissez la dernière chance peut-être que le monde vous offre, la main qu’il vous tend. Ce pays est un paradis. Arrêtez de le transformer en enfer. Gracy FARROUHA Pour une Constitution de transition Imaginons… …Une Constitution de transition où le président, élu au suffrage universel direct, serait chrétien ou musulman et son Premier ministre chrétien si le président était musulman, et vice versa. On veillera à ce que chacune des communautés soient représentée au sein du gouvernement. Imaginons un Parlement élu pour la moitié d’entre-deux, soit 50, sur le vieux mode confessionnel + 1 pour ceux qui n’appartiennent à aucune religion. Et l’autre moitié de nos députés élus au suffrage direct, selon le mode de la proportionnelle avec pour seule circonscription le Liban lui-même + 33 députés pour la diaspora. Ainsi on réduira le nombre de communautés à deux puis à une seule, la nation. Nicolas ZAHAR
Journées noires

Mardi noir ou jeudi noir... Subitement, comme en 1975, nous avons revu surgir le spectre de la guerre civile. Les causes sont simples : nous n’avons pas tiré les leçons du passé et les seigneurs de la guerre sont toujours là. Le comble : nous les avons réélus en 2005 pour nous représenter, mais de plein gré cette fois. Certains en ont profité pour se...