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Un peu plus de... Déclaration d’amour cinématographique

Il y a eu Serge Gainsbourg et Jane Birkin, et Brigitte Bardot et Bambou. Il y a eu Roger Vadim et Brigitte Bardot, et Catherine Deneuve, et Jane Fonda et Marie-Christine Barrault. Il y a eu François Truffaut et ses femmes, et surtout Fanny Ardant. Gainsbourg c’était la plus belle histoire d’amour entre un compositeur et ses interprètes. De sa relation passionnelle avec Brigitte Bardot, il ne sortira jamais vraiment indemne, mais il lui aura écrit de belles chansons. Avec Jane Birkin, ce sera la plus longue et la plus mythique de ses histoires. C’est elle qui n’en sortira jamais vraiment, qui ne sera plus jamais la même. Idem pour le cinéma. Le 7e art est souvent le théâtre de déclarations d’amour. François Truffaut disait: «Lorsque je tourne un film, je suis toujours au seuil d’une relation spéciale avec mon actrice principale. Je deviens séduisant et séducteur.» Histoires passagères ou mariage avec Fanny Ardant, Truffaut était l’homme qui aimait les femmes… Aujourd’hui, une bonne dizaine après Mia Farrow, on ne parle plus que de la nouvelle égérie de Woody Allen: Scarlett Johanson. Mais pour une fois, le réalisateur torturé n’est pas amoureux de sa muse. N’est pas Diane Keaton qui veut. Huit films avec la Keaton, dix avec Mia Farrow en qui le réalisateur a trouvé plus torturé que lui, et là déjà deux avec la jolie blonde tout juste âgée de 23 ans. Match Point et maintenant Scoop. Généralement, lorsqu’un metteur en scène est amoureux de son héroïne, cela donne souvent des films mythiques. Hitchcock devait probablement les aimer toutes. Vadim a transcendé Bardot dans Et Dieu créa la femme. Truffaut a sublimé Fanny Ardant plus d’une fois. Besson a créé quelques petits bijoux: Nikita avec Anne Parillaud, 5th Element et Jeanne d’Arc avec Mila Jovovitch et juste avant Léon avec Maïween Le Besco que l’on retrouve également dans 5th Element, ou la rencontre de deux femmes d’une vie. Le cinéma amoureux, c’est donc Annie Hall, Nikita mais aussi Ma femme est une actrice et Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants d’Yvan Attal avec sa compagne, Charlotte Gainsbourg. Deux films où l’interprète de Lemon Incest n’a jamais été aussi ravissante. Le seul petit problème avec le fait de mettre en scène la femme qu’on aime, c’est qu’on est souvent confronté aux questions des journalistes du genre: «C’est votre histoire que vous avez transposée à l’écran? Ça fait quoi de voir sa femme dans les bras de Terence Stamp?» etc., etc. Mais elles sont belles ces «love story» du grand écran. Quand un Pygmalion met en scène sa muse, son égérie, son inspiratrice. Quand l’amour se révèle, se libère et devient créateur. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, cela devient très vite moins glamour quand le couple se sépare et que l’œuvre reste. On aime rarement revoir son histoire, surtout sur grand écran. Mais l’œuvre demeure, les amours s’éteignent, 7e art ou pas, l’histoire reste scintillante…

Il y a eu Serge Gainsbourg et Jane Birkin, et Brigitte Bardot et Bambou. Il y a eu Roger Vadim et Brigitte Bardot, et Catherine Deneuve, et Jane Fonda et Marie-Christine Barrault. Il y a eu François Truffaut et ses femmes, et surtout Fanny Ardant. Gainsbourg c’était la plus belle histoire d’amour entre un compositeur et ses interprètes. De sa relation passionnelle avec...