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Mourinho alimente les rumeurs de divorce avec Chelsea

Et si le football anglais perdait l’un des ses principaux produits d’appel ? José Mourinho a donné cette semaine du crédit aux rumeurs de départ en juin en expliquant publiquement que Chelsea s’opposait à ses desiderata de recrutement. « J’ai demandé des joueurs et le fait qu’ils ne viennent pas ne dépend pas de moi », a déclaré le Portugais qui souhaitait recruter un défenseur et un attaquant. Sa réponse à une question sur son départ ressemble à tout sauf à un démenti : « Mon poste n’est pas important. Ce qui est important, c’est Chelsea, pas moi. » C’est la première fois depuis son rachat du club en 2003 que son propriétaire, l’oligarque russe Roman Abramovitch, se montre réticent à sortir son carnet de chèques. Depuis plusieurs mois, les motifs de différends entre Mourinho et son club se multiplient. Le Portugais qui voulait conserver ses défenseurs William Gallas et, dans une moindre mesure, Robert Huth, n’a pas obtenu gain de cause. Il a beau jeu de relever que les blessures des défenseurs centraux John Terry et Khalid Boulahrouz lui donnent raison a posteriori. La presse assure que le recrutement à prix d’or d’Andreï Shevchenko et de Michael Ballack, qui sont à Londres l’ombre des joueurs qu’ils ont été, n’était pas de son choix. Ami personnel d’Abramovitch, Shevchenko a publiquement mis en cause la tactique de Mourinho. Chasse gardée Fait inhabituel, le Portugais, qui a pour mission de remporter la Ligue des champions cette année après deux titres nationaux, a lui-même critiqué l’Ukrainien et d’autres joueurs de son effectif : « Qu’est-ce que vous faites avec Ferreira ? Rien. Qu’est-ce que vous faites avec Geremi ? Rien. En attaque, en ce moment, on n’a qu’un seul joueur performant et qui marque des buts (ndlr : Drogba). » De leur côté, les dirigeants de Chelsea seraient réservés sur certains choix de Mourinho, comme l’achat pour près de 25 millions d’euros du Nigérian John Obi Mikel, agacés par ses provocations, qui contribuent à faire du club le plus détesté en Angleterre, et lui reprocheraient le manquent de flamboyance du jeu de son équipe. Mourinho, qui avait quitté le Benfica avec fracas quand ses dirigeants s’étaient opposés à lui, n’a jamais caché qu’il considérait le domaine sportif comme une chasse gardée où il ne tolérerait aucun empiètement. « Le jour où Abramovitch ne me respecte plus, qu’il me donne le chèque et qu’il m’envoie à la maison (...) Il a assez d’argent pour me virer, pour payer mes indemnités, me renvoyer chez moi et prendre quelqu’un d’autre », avait-il lâché en décembre. Quand la presse espagnole rapportait hier les propos d’un « assistant » de Mourinho selon lequel le départ est acquis, Chelsea ne dément pas, l’entourage du club se limitant à ne « pas offrir beaucoup de crédit » à cette information. La direction n’a pas plus pris la peine de réfuter une autre rumeur, l’arrivée du Néerlandais Guus Hiddink, actuel sélectionneur de la Russie. En contrat jusqu’en juin 2009, Mourinho est l’entraîneur le mieux payé d’Angleterre, avec un salaire annuel estimé à 7,5 millions d’euros. Il n’a jamais fait mystère de son envie d’entraîner un jour en Italie, exprimant notamment son intérêt pour l’Inter Milan.

Et si le football anglais perdait l’un des ses principaux produits d’appel ? José Mourinho a donné cette semaine du crédit aux rumeurs de départ en juin en expliquant publiquement que Chelsea s’opposait à ses desiderata de recrutement. « J’ai demandé des joueurs et le fait qu’ils ne viennent pas ne dépend pas de moi », a déclaré le Portugais qui souhaitait...