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Actualités - CHRONOLOGIE

Débat Table ronde pour la publication de l’édition arabe d’« Histoire de Beyrouth » de Samir Kassir

La publication de l’édition arabe de l’ouvrage Histoire de Beyrouth, réalisé par le journaliste Samir Kassir, assassiné le 2 juin 2005, était l’occasion pour sa famille, ses proches et ses amis de se retrouver, pour saluer sa mémoire, autour de « la table beyrouthine de Samir Kassir où il y a de la place pour tous ». C’est à la librairie al- Bourj, près du jardin Samir Kassir, qu’a eu lieu la table ronde, présentée par le journaliste Élias Khoury, qui, s’adressant à Samir Kassir, a observé : « Ceux qui t’ont assassiné voulaient tuer l’esprit de la ville, pour ne pas que naisse le printemps de Beyrouth et qu’il ne devienne un printemps arabe. » Assem Salam a alors indiqué que l’ouvrage, pourtant tellement riche en informations et en documentation, était une histoire d’amour sur Beyrouth. « C’est aussi la première fois, a-t-il dit, qu’un chercheur s’attaque à l’histoire de la ville de manière aussi globale, abordant à la fois les aspects politique, culturel, religieux, patrimonial et économique. » L’approche culturelle et critique a poussé le poète Akl Awitt à dire, à son tour, que « par certains moments, l’histoire de Beyrouth est plus le récit du présent, par la plume d’un auteur romanesque, que le récit du passé par la plume d’un historien ». Il s’agit, a-t-il dit, « d’une écriture historique mais aussi chimique avec tout ce que cela implique comme pluralisme, comme fusions, comme mélanges et comme naissances diverses et cela passe par la rencontre entre le passé et le présent, l’individu et le groupe, la raison et l’imagination, la réalité et le rêve ». Carla Eddé a estimé, à son tour, que Beyrouth était à la croisée des chemins et qu’il fallait « penser au prochain tournant que la capitale va emprunter pour qu’elle ne soit pas détruite par les conflits qui la menacent ». Quant à Abbas Beydoun, il a observé que l’histoire de Beyrouth avait été écrite par Samir Kassir « avec passion, comme tout ce que l’homme faisait dans sa vie ». « Il s’agit d’une collision entre le corps, l’esprit et l’âme », a-t-il souligné. À l’issue de la table ronde, les participants ont déposé une rose rouge devant la statue de bronze de Samir Kassir qui trône, non plus seulement dans le centre-ville de Beyrouth, mais désormais aussi au cœur de l’histoire de cette capitale de la « Nahda ».

La publication de l’édition arabe de l’ouvrage Histoire de Beyrouth, réalisé par le journaliste Samir Kassir, assassiné le 2 juin 2005, était l’occasion pour sa famille, ses proches et ses amis de se retrouver, pour saluer sa mémoire, autour de « la table beyrouthine de Samir Kassir où il y a de la place pour tous ». C’est à la librairie al- Bourj, près du jardin...