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CORRESPONDANCE - « Vital Voices » à l’honneur à l’ambassade du Koweït à Washington Hillary Clinton, porte-voix de la promotion du rôle de la femme WASHINGTON - Irène MOSALLI

Hillary Clinton est partout. Ténor du barreau, First Lady, sénatrice et porte-drapeau de la condition féminine. C’est dans le cadre de ce dernier rôle qu’elle a notamment contribué à mettre sur pied (en 1995) une organisation nommée « Vital Voices » qui a pour objectif d’orienter les femmes, de par le monde, afin qu’elles deviennent une force active en acquérant leur indépendance économique et en exerçant leurs droits politiques. À la tête de cette organisation, qui a pris aujourd’hui une grande ampleur, se trouve sa cofondatrice, Melanne Verveer, qui a été chef de cabinet d’Hillary Clinton du temps où elle portait la casquette de First Lady. De First Lady en First Lady, « Vital Voices » a d’ailleurs aujourd’hui le plein appui de Laura Bush. Cette coopération bipartisane a brillé de mille feux lors d’une soirée de collecte de fonds organisée par l’ambassadeur du Koweït à Washington, au bénéfice de « Vital Voices » et à laquelle ont pris part les grands noms des partis républicains et démocrates. À commencer par Hillary Clinton invitée d’honneur et principale intervenante de la soirée. Étaient également présents le sénateur républicain Chuck Hagel (probablement candidat à la prochaine présidentielle), le congressman John Dingel, Madeleine Albright et l’ancien secrétaire d’État William Cohen, l’assistante du secrétaire pour la Sécurité intérieure, Frances Townsend, deux membres du département d’État Paula Dobrianski et Dina Powell, deux membres de la Cour suprême, Anthony Kennedy et Stephen Breyer, le maire de Washington, nouvellement élu, Adrian Fenti, et Anita McBride, chef de cabinet de Laura Bush, ainsi que Lucky Roosevelt, ancien chef de protocole de Ronald Reagan. La caution de Laura Bush Lors de cette soirée, l’épouse de l’ambassadeur du Koweït, Rima al-Sabah (libanaise, née Boulos) a mis en relief « le rôle constructif de “Vital Voices” dans les efforts déployés par les femmes koweitiennes pour acquérir le droit de vote en 2005, bien après que l’émir le leur ait accordé (en 1999) ». Le Koweït, a-t-elle ajouté, n’est pas le seul pays qui a bénéficié du soutien de « Vital Voices » dont l’écho se répercute de par le monde. Anita McBride a, pour sa part, évoqué le credo de l’actuelle First Lady pour cette « organisation visant à optimiser le rôle des femmes et qui transcende les frontières, les différences idéologiques et les partis politiques ». Elle a ensuite présenté la présidente de « Vital Voices », Melanne Verveer. Celle-ci, chaudement applaudie pour l’immense travail que fournit son organisation, a remercié tous ceux qui y apportent leur caution pour qu’elle continue sa tâche. Elle a précisé que son programme se concentre sur les femmes leaders qui émergent afin de former, avec elles, un réseau de transfert d’expériences. « Vital Voices » leur offre des ateliers traitant de la manière de communiquer leur acquis à d’autres femmes grâce à des méthodes pragmatiques adaptées à chaque pays, région ou environnement. Le mot de la fin est revenu à Hillary Clinton qui a été présentée en ces termes par l’ambassadeur du Koweït, cheikh Salem al-Sabah (de mère libanaise, Leïla al-Merhebi) : « Hillary Clinton vient de débuter un deuxième mandat de sénatrice de New York et il n’est pas dit qu’elle ne fera pas tomber une autre barrière politique. Elle est la forte voix de la démocratie, des droits de l’homme et de l’égalité des opportunités. Dans son discours aux Nations unies sur la Conférence internationale des femmes à Pékin, elle avait dit : “les droits de la femme sont les droits de l’homme et les droits de l’homme sont les droits de la femme. » En prenant la parole, Hillary Clinton a rappelé qu’il y avait eu un long débat à propos de la participation américaine à cette conférence qui semblait cautionner les nombreuses violations contre les droits de l’homme commises dans ce pays. « Finalement, a-t-elle expliqué, nous avions décidé d’y participer par le biais d’une délégation de haut niveau. Ce qui nous a permis par la suite d’entreprendre une action mondiale à travers ces “voix vitales” que sont les femmes, et de promouvoir notre espoir pour la liberté, la démocratie, la prospérité, la stabilité, la sécurité et la paix. »
Hillary Clinton est partout. Ténor du barreau, First Lady, sénatrice et porte-drapeau de la condition féminine. C’est dans le cadre de ce dernier rôle qu’elle a notamment contribué à mettre sur pied (en 1995) une organisation nommée « Vital Voices » qui a pour objectif d’orienter les femmes, de par le monde, afin qu’elles deviennent une force active en acquérant...