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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

À vau-l’eau vraiment? Ainsi donc, c’est le général Michel Aoun qui dénie le patriotisme et la liberté d’expression? (voir «À vau-l’eau» dans L’Orient-Le jour du 27 décembre dernier). C’est finalement lui et son courant politique qui sont les traîtres et pourquoi pas, tant que nous y sommes, les commanditaires des crimes ? Oui, mon général, vous êtes traître parce que vous avez conclu une entente avec un parti libanais; vous n’avez pas compris qu’en faisant une entente avec les chiites du Liban vous avez signé un accord avec Téhéran? N’oubliez surtout pas que les États-Unis considèrent le Hezbollah comme un parti terroriste. Terroristes ceux qui ont défendu le Liban contre les attaques inhumaines aux armes phosphoriques et à l’uranium? Pour avoir essayé de rapprocher les Libanais de toutes confessions, d’éviter une guerre, vous êtes accusé d’être pro-iranien et prosyrien. Mais qui donc sont les prosyriens? N’est-ce pas ceux qui ont collaboré avec Damas pendant des années et conclu un accord électoral avec le Hezbollah? Ne sont-ce pas ceux-là mêmes qui, quand ils étaient sous la tutelle syrienne, ont condamné à l’exil Michel Aoun pour sa position patriotique libre et indépendante ? On propose au général de virer de bord, de passer à ce même bord qui a déjà viré à maintes reprises. L’alliance CPL-Hezbollah est contre nature? Que veut-on donc? La confédération? Eh bien, clamez-le et vous aurez sans doute beaucoup de sympathisants. Nadim HÉNEINÉ Rêver au blanc Ce Noël 2006, je l’espérais blanc, comme le décrit un fameux refrain. Un Noël qui a la couleur de la conscience pure. Le blanc de la neige couvrant les hautes cimes du Mont-Liban, agrémentant ses cèdres éternels de guirlandes lactescentes. Un blanc couleur de lumière dans son rayonnement le plus intense. Le blanc des langes du nouveau-né de Bethléem, des tuniques des Rois mages venus se prosterner devant ce nourrisson sauveur de l’humanité, des drapés opalescents des pèlerins de La Mecque. J’ai rêvé de blancheur à l’occasion de cette Nativité, et j’ai ouvert les yeux, et j’ai vu en réalité un pays qui saigne à blanc. Les rejetons de Daoud el-Corm, de Saliba Doueihy et de Mustafa Farroukh font un très mauvais usage de la palette des nuances. Au lieu de s’engager à refaire du Liban une toile rehaussée de splendides teintes emblèmes des vertus magnifiées par les pinceaux des artistes, ils nous en font voir de toutes les couleurs. Ils vulgarisent les couleurs, les avilissent, les démythifient et forcent toute une population à se peindre un avenir sous de tristes couleurs. Bleu, rouge, jaune, orange, vert. Trois couleurs primaires et deux intermédiaires – le violet faisant défaut – dominent dans la galerie de toiles monochromes qu’est devenu le pays du Cèdre. En espérant l’apparition du violet au sein de ce barbouillage ; le violet symbole de l’amour de la vérité et de la vérité de l’amour, vertus passées sous silence ces jours-ci, mais tellement vitales pour cette contrée qu’on aveugle à force de couches picturales obscures. De la sorte, l’émergence de ce violet parmi le jaune, le rouge, l’orange, le bleu et le vert surviendrait pour parfaire le cercle chromatique constitué de ces six couleurs. Ces coloris finiraient par fusionner pour produire une teinte qui est la somme de toutes ces couleurs : la lumière blanche. Ainsi, le blanc tant désiré surgira parmi cette gamme et son avènement ébauchera une nouvelle année toute en couleurs. Et l’on pourrait enfin rêver et espérer l’avènement d’un Noël blanc. Marie-Josée RIZKALLAH NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
À vau-l’eau vraiment?

Ainsi donc, c’est le général Michel Aoun qui dénie le patriotisme et la liberté d’expression? (voir «À vau-l’eau» dans L’Orient-Le jour du 27 décembre dernier). C’est finalement lui et son courant politique qui sont les traîtres et pourquoi pas, tant que nous y sommes, les commanditaires des crimes ? Oui, mon général, vous êtes traître...