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Marcelo Gallardo, pour réveiller le Paris-SG

La seule présentation de sa première recrue du mercato d’hiver, l’Argentin Marcelo Gallardo, lundi au Camp des loges après l’entraînement de reprise, a suffi à réveiller l’ambition d’un club de football qui vient de traverser le pire semestre de son histoire. Le large sourire de l’ex-joueur de Monaco, de River Plate et de l’Argentine incitait aussi à l’optimisme : « Je suis content d’être ici, c’est un défi pour moi. Le PSG est un très grand club et j’espère rester dans la mémoire des supporteurs parisiens », a-t-il dit en français. Et les mauvais résultats du club ne l’ont pas découragé. Ce qui a permis au PSG, seulement 16e de Ligue 1, de frapper le premier gros coup du mercato (1er-31 janvier) dès le Nouvel An, même si la signature d’« El Muneco » (la poupée) pour deux ans et demi, lundi, était prévue depuis plusieurs jours. Il suffisait de voir la foule inhabituelle au centre d’entraînement du PSG à Saint-Germain-en-Laye, environ 200 personnes venues acclamer la nouvelle star du club, pour ressentir l’enthousiasme suscité auprès des supporteurs, des dirigeants, de l’entraîneur et des joueurs, par l’arrivée de Gallardo. « C’est quelqu’un qu’on souhaitait prendre, a insisté l’entraîneur Guy Lacombe, surtout qu’on a perdu un joueur dans ce secteur » (Vikash Dhorasoo, licencié par le club). Mais pour quel poste ? Tout le monde a déjà en tête l’alléchante association avec Pauleta, le buteur maison. « J’aime jouer derrière les attaquants », a rappelé Gallardo, avant de préciser, diplomate : « Mais ça ne me dérangerait pas du tout de jouer à gauche, comme je l’ai déjà fait avec Monaco, ni à droite. » « Talent de passeur » « Il est à l’aise dans l’axe derrière l’attaquant, a enchaîné Lacombe, ou les attaquants, voire les trois attaquants. On l’a pris parce qu’il a un talent de passeur. Il va bonifier nos appels de balles. Mais il peut aussi jouer sur un côté. » Pauleta, comme Rodriguez, avait obtenu un jour de vacances supplémentaire et se trouvait dispensé de l’heure et demie consacrée au footing et à une séance de musculation pour la reprise de l’entraînement lundi. Il n’a pas pu évoquer la nouvelle doublette offensive du PSG. Le président Alain Cayzac, amoureux des meneurs de jeu à l’ancienne, n’était pas le moins optimisme pour 2007. Il a rappelé qu’El Muneco, presque 32 ans, était à la fois un grand joueur (champion de France et meilleur joueur de L1 en 2000) et une forte personnalité, ce dont le club a « besoin ». Il a également réveillé l’appétit de ses coéquipiers, à l’image de Landreau, qui se remémore, lui aussi, quelques souvenirs douloureux, « des face-à-face où il a cette finesse... C’étaient toujours des duels particuliers. » « Mais je ne suis pas le sauveur », a martelé Gallardo. Il ne sera peut-être même pas la seule recrue du PSG cet hiver, puisque Alain Cayzac, après avoir rappelé : « On ne cherche pas de joueur. Nos recruteurs sillonnent l’Europe et le monde, laissons-les travailler. »
La seule présentation de sa première recrue du mercato d’hiver, l’Argentin Marcelo Gallardo, lundi au Camp des loges après l’entraînement de reprise, a suffi à réveiller l’ambition d’un club de football qui vient de traverser le pire semestre de son histoire.
Le large sourire de l’ex-joueur de Monaco, de River Plate et de l’Argentine incitait aussi à l’optimisme...