Rechercher
Rechercher

Actualités

Gastronomie - Une entreprise familiale initiée de façon « romantique » « Mymouné » décroche à Londres deux médailles du prix du meilleur goût 2005

Le pari est gagné. D’une petite entreprise familiale, initiée de façon « romantique » dans la cave de la demeure familiale à Aïn el-Abou en 1989, Mymouné figure aujourd’hui parmi les grands noms des produits du terroir. Pour son dix-septième anniversaire, quel cadeau plus merveilleux que deux prix décrochés à Londres, la capitale même de la confiture ? En effet, Mymouné, dont les produits sont exposés dans les grands magasins au Royaume-Uni (Fortnum & Mason’s, Harrods et Partridges), aux États-Unis, en France et à Dubaï, a remporté les médailles d’or et de bronze du prix du meilleur goût 2005, respectivement pour les confitures de mûres et de figues, organisé en Angleterre. « Ce prix est important pour nous, parce qu’il a été remporté en Angleterre, le pays même des produits raffinés », explique Youmna Goraieb au cours d’une conférence de presse organisée hier au Musée Mouawad pour célébrer l’occasion ainsi que les 17 années de l’entreprise. « Le concours est très sérieux et se déroule durant trois mois, poursuit-elle. Il englobe 4 500 produits alimentaires choisis dans tout le royaume, dont seuls 150 sont retenus pour la phase finale qui se déroule à Londres. Le jury est formé d’un groupe d’experts qui procèdent à une dégustation répétée des produits à yeux bandés. » De son côté, le président de l’Association des industriels du Liban, Fadi Abboud, a rendu hommage à Mymouné, « un exemple à suivre dans l’industrie agroalimentaire ». À la tête de Mymouné, deux sœurs, Youmna Goraieb et Leila Maalouf. Retranchées dans la maison ancestrale à Aïn el-Abou durant la « guerre de libération », elles ont l’idée de faire revivre la cuisine traditionnelle qui se perdait. Le sirop de mûres voit ainsi le jour, puisque les cuisines de Mymouné se situent dans un village réputé pour ses mûriers. Dans un souci d’assurer un travail permanent aux filles de cuisine, les deux sœurs imaginent une gamme complète de produits traditionnels libanais allant des sauces pour les pizzas et les pâtes jusqu’à l’arak, en passant par une série de confitures, de fruits au sirop, de sirops de mûres et de roses… Au total, trente produits qui flattent le palais des plus gourmets et dont le secret demeure « le souci de la bonne qualité ». N. M.

Le pari est gagné. D’une petite entreprise familiale, initiée de façon « romantique » dans la cave de la demeure familiale à Aïn el-Abou en 1989, Mymouné figure aujourd’hui parmi les grands noms des produits du terroir.
Pour son dix-septième anniversaire, quel cadeau plus merveilleux que deux prix décrochés à Londres, la capitale même de la confiture ? En effet,...