Les services de sécurité palestiniens tentaient hier de retrouver trois Britanniques enlevés mercredi par des hommes armés dans la bande de Gaza, et dont ils sont sans nouvelles depuis. « La police et les services de sécurité déploient d’intenses efforts pour les faire libérer le plus vite possible », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère palestinien de l’Intérieur, Tawfiq Abou Khoussa. « Jusqu’à présent, personne n’a officiellement revendiqué le rapt ou formulé de demandes en échange de leur libération », a-t-il ajouté. Les trois otages sont un couple écossais, Hugh et Helen Burton, et leur fille, Kate, âgée de 25 ans, qui travaille à Gaza au centre al-Mezan pour les droits de l’homme. Le Fateh, auquel les ravisseurs seraient liés selon des témoins, a fermement condamné le rapt, le qualifiant « d’acte criminel ». Le ministère palestinien de l’Intérieur a, par ailleurs, exhorté les groupes armés palestiniens à mettre « irrémédiablement fin » à la pratique du rapt d’étrangers. « Ceux qui se présentent comme des combattants ne doivent pas se livrer à des actes dignes des brigands et des bandits », dit-il. De son côté, le ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP que la Grande-Bretagne « travaille dur », avec les représentants palestiniens, afin d’obtenir la libération de la jeune militante et de ses parents. « Nous pouvons confirmer que Kate Burton et ses parents ont été enlevés et nous sommes en contact avec la famille, afin de leur fournir l’assistance nécessaire », a déclaré un porte-parole du Foreign Office. « Le personnel du Foreign Office est en liaison avec des représentants de haut niveau au sein de l’Autorité palestinienne et tous ceux qui sont impliqués travaillent dur pour obtenir une issue satisfaisante à ce dossier », a ajouté ce porte-parole. Toutefois, la famille des otages s’est déclarée « profondément préoccupée », 24 heures après leur disparition. « Kate est une personne aimante et chaleureuse, et a travaillé comme bénévole à Gaza au cours de l’année écoulée, essayant de faire ce qu’elle peut pour aider » sur place, ont-ils poursuivi, refusant tout autre commentaire en raison de la situation « sensible ».