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Actualités - CHRONOLOGIE

Les Ciné-Cubs

House of Flying Daggers, de Zhang Yimou (2004) Cinéaste incontournable en Chine, Zhang Yimou s’est fait connaître en France et ailleurs grâce au splendide Hero. Avec House of Flying Daggers, il récidive. Si le film peut nous laisser une impression de déjà-vu, il n’en reste pas moins une superbe épopée poétique. Une fois de plus, le réalisateur offre un incroyable spectacle visuel et technique, que ce soit à travers les décors, les costumes, les couleurs, la lumière ou encore les scènes de combat. Bien qu’il n’ait jamais été un expert du film d’arts martiaux (wuxia), Zhang Yimou avoue être tombé amoureux du genre après l’avoir mis en image dans Hero. House of Flying Daggers est d’ailleurs un hommage au wuxia. Mais le film ne se réduit pas qu’à cela, il raconte également une belle histoire d’amour. De l’action, de l’émotion, de la poésie et de l’esthétisme. L’histoire: en 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin et le gouvernement corrompu s’épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes est la Maison des poignards volants (House of Flying Daggers). Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée. Ils élaborent un plan: Jin se fera passer pour un combattant solitaire nommé Wind, se portera au secours de la belle révolutionnaire aveugle Mei et la fera sortir de prison. Avec Takeshi Kaneshiro, Andy Lau, Shang Ziyi et Song Dandan. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 9 décembre à 19h Mulholland Drive, de David Lynch (2001) David Lynch reste fidèle à lui-même en offrant un film aussi intrigant que mystérieux. Le suspense calculé ne lâche pas une seconde l’histoire; laquelle, d’une complexité absolument inouïe, hypnotise quasi instantanément le spectateur. Fantastique, irrationnelle et déroutante à souhait, l’œuvre de Lynch a pour but de créer le trouble et la confusion. Rien n’est sûr, à nous d’établir notre propre interprétation, nos propres rêves, à condition de ne pas chercher à comprendre mais à ressentir. L’histoire: à Hollywood, durant la nuit, Rita, une mystérieuse femme fatale, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty, une actrice débutante australienne venant juste de débarquer à Los Angeles pour conquérir Hollywood. Après la découverte de liasses de billets dans son sac, Rita se fait aider par Betty pour retrouver la mémoire ainsi que son identité. Avec Naomi Watts et Laura Elena Harring. Auditorium de l’ESA, mardi 13 décembre à 20h30 La discrète, de Christian Vincent (1990) Cette comédie de caractères, dans laquelle le cinéaste brosse les couples, a reçu plusieurs prix dont le César de la meilleure première œuvre, du meilleur espoir féminin et du meilleur scénario original. L’histoire : Antoine aime avant tout les femmes. Sa dernière petite amie l’ayant plaqué de superbe manière, il décide de se venger des femmes en en séduisant une puis, la conquête assurée, en l’abandonnant sans façon. Mais la victime choisie, qu’Antoine a appelée «La discrète», cache bien des secrets et une vertu fatale pour le libertin qu’il est... Avec Fabrice Luchini, Maurice Garrel, Judith Henry, Marie Bunel et François Toumarkine. CCF, salle Montaigne, mercredi 14 décembre à 19h15
House of Flying Daggers,
de Zhang Yimou (2004)

Cinéaste incontournable en Chine, Zhang Yimou s’est fait connaître en France et ailleurs grâce au splendide Hero. Avec House of Flying Daggers, il récidive. Si le film peut nous laisser une impression de déjà-vu, il n’en reste pas moins une superbe épopée poétique. Une fois de plus, le réalisateur offre un incroyable spectacle...