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Actualités - OPINION

Changes et Bourses L’euro stable autour de 1,18 $

L’euro n’a pas varié hier face au dollar sur les marchés des changes internationaux, tandis que le yen est resté mal en point et que le dollar canadien, déjà au plus haut depuis près de 14 ans, a été soutenu par le relèvement de son loyer. La monnaie unique européenne a évolué ainsi pendant toute la journée d’hier dans une marge presque identique à celle de la veille, entre 1,1755 $ et 1,1810 $. Ni le chiffre de la productivité américaine au 3e trimestre, révisée en hausse à 4,7 %, au lieu d’une première estimation de 4,1 %, contre 2,1 % au 2e trimestre, ni la hausse de 2,2 % des commandes industrielles aux États-Unis en octobre contre une baisse de 1,4 % en septembre, n’ont convaincu les opérateurs de soutenir le billet vert. Le marché restait plutôt concentré sur le recul du yen qui a encore souffert de ventes massives hier, le ramenant à son plus bas depuis près de 32 mois contre le dollar et de nombreuses autres devises, notamment l’euro. L’inaction des autorités japonaises, qui ont jugé le recul de leur monnaie conforme aux fondamentaux économiques, semble expliquer cet accès de faiblesse du yen. Par ailleurs, le dollar canadien, déjà dopé par la vigueur des prix des matières premières exportées par le pays, a été conforté hier par la décision de la Banque du Canada de relever son principal taux directeur d’un quart de point en pourcentage à 3,25 %. Pour ce qui est du sterling, il a un peu souffert de la baisse de 1 % de la production industrielle britannique en octobre sur un mois et de 1,8 % sur un an. Dans ce contexte, l’euro a été la devise la plus privilégiée surtout après que les opérateurs eurent appris que les commandes à l’industrie allemande ont largement surpassé les attentes en octobre, avec une croissance de 2 % par rapport à septembre grâce à de gros contrats, selon les données publiées hier par le ministère de l’Économie. C’est ainsi qu’à New York, la monnaie unique est parvenue à préserver ses gains du début de la semaine, se négociant finalement à 1,1792 $ contre 1,1790 $ la veille. Les Bourses en hausse La Bourse de New York était en hausse hier, après le coup de frein donné à la flambée des prix pétroliers. Les indices ont été également poussés par la révision en hausse de la productivité non agricole au 3e trimestre aux États-Unis. De plus, les opérateurs ont été soulagés de voir reculer les coûts unitaires du travail de 1 % pendant la même période au lieu de 0,5 %, selon une première estimation, dans la mesure où ce développement est un indicateur-clef de l’inflation. En outre, la publication par Fitch d’un rapport faisant état que l’année 2006 devrait être celle d’une sensible amélioration pour les compagnies aériennes américaines a aussi soutenu la tendance. En effet, les investisseurs ont passé outre à l’annonce d’une baisse de 3,1 % des ventes des chaînes de magasins aux États-Unis la semaine dernière, après les fêtes et les soldes de Thanksgiving, et ont continué à acheter des valeurs américaines. Dans le sillage de Wall Street, les Bourses européennes ont terminé en hausse sur fond d’optimisme général sur le marché. La cote a été tirée surtout par la bonne tenue des valeurs financières dont les perspectives ont été jugées positives par Deutsche Bank. Les technologiques ont aussi profité de l’accord conclu la veille entre STMicro et Intel afin de consolider leur domination commune du marché des mémoires flash pour téléphones portables. À la Bourse de Beyrouth, des prises de bénéfices sur Solidere ont ramené ses actions A de 14 $ à 13,92 $ et B de 13,92 $ à 13,83 $. Élie KAHWAGI
L’euro n’a pas varié hier face au dollar sur les marchés des changes internationaux, tandis que le yen est resté mal en point et que le dollar canadien, déjà au plus haut depuis près de 14 ans, a été soutenu par le relèvement de son loyer. La monnaie unique européenne a évolué ainsi pendant toute la journée d’hier dans une marge presque identique à celle de la veille, entre...