Formule 1
De nouvelles incertitudes pèsent
sur le Grand Prix de Belgique
le 19 novembre 2005 à 00h00
De nouvelles incertitudes pèsent sur la tenue d’un Grand Prix de Formule 1 en Belgique en 2006, les responsables politiques locaux ne voulant plus du contrat qui les lient jusqu’en 2010 au patron de la F1, Bernie Ecclestone.
Le gouvernement wallon veut renégocier la convention signée en 2003 entre la Société de promotion du circuit de Spa-Francorchamps (SPCSF) et la FOA (Formula One Administration), la société de Bernie Ecclestone, a expliqué le chef du gouvernement wallon, Elio Di Rupo.
« Si on n’y arrive pas, il n’y aura pas de Grand Prix. Commencera alors la ronde devant les tribunaux anglais et belge », a déclaré M. Di Rupo à l’issue d’une longue réunion du gouvernement wallon consacrée à ce dossier.
Depuis quelques jours, les médias belges multiplient les révélations sur les clauses particulièrement avantageuses pour lui que Bernie Ecclestone a fait avaliser par les autorités wallonnes.
« La seule décision qui puisse encore sauver la crédibilité du gouvernement de la Région wallonne est d’abandonner immédiatement toute idée d’organiser encore un Grand Prix de Formule 1 à Spa-Francorchamps » pour se « libérer ainsi de l’emprise d’Ecclestone », estimait hier le journal La Libre Belgique.
Bourbier
Le contrat, rédigé en anglais et qui est en principe valide jusqu’à 2010, prévoit le paiement d’une redevance annuelle, que le Grand Prix ait lieu ou non, jusqu’à son échéance. Celle-ci était de 13 millions d’euros en 2004 et devrait être de 17 millions en 2010.
De plus, il prévoit que FAO dispose, seule, de la faculté de prolonger l’accord jusqu’en 2015. La société d’Ecclestone peut également y mettre fin unilatéralement.
Le gouvernement de la Région wallonne a été contraint cet automne de débloquer une garantie de 15 millions d’euros accordée pour l’organisation du GP 2005 sur le circuit ardennais.
L’affaire de Spa-Francorchamps empoisonne la vie du gouvernement d’Elio Di Rupo, tous les partis se renvoyant la responsabilité de cet accord, signé pour « sauver » un événement qui devait redorer l’image de la Wallonie.
Aujourd’hui, la « seule solution » envisagée par le gouvernement wallon pour sortir de ce que la presse belge qualifie de « bourbier » est que Bernie Ecclestone accepte de revoir ses conditions à la baisse et qu’il reprenne à sa charge l’organisation du Grand Prix.
Dans le cas contraire, le gouvernement pourrait dénoncer l’accord passé en 2003 et s’engager dans une bataille juridique qui pourrait être longue et coûteuse.
De nouvelles incertitudes pèsent sur la tenue d’un Grand Prix de Formule 1 en Belgique en 2006, les responsables politiques locaux ne voulant plus du contrat qui les lient jusqu’en 2010 au patron de la F1, Bernie Ecclestone.
Le gouvernement wallon veut renégocier la convention signée en 2003 entre la Société de promotion du circuit de Spa-Francorchamps (SPCSF) et la FOA (Formula One...
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