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Paris « exporte » des kamikazes en Irak
le 18 novembre 2005 à 00h00
Les services français ont identifié 22 personnes qui sont allées combattre avec la guérilla antiaméricaine en Irak, françaises ou parties de France, un pays qui aujourd’hui « exporte » des kamikazes, selon les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Parmi ces 22 « Français ou partis de France » vers l’Irak, comme l’ont indiqué à l’AFP des sources proches de l’antiterrorisme, sept y ont déjà trouvé la mort « dont au moins deux » à l’occasion d’« opérations-suicide ». Treize ont quitté la France pour l’Irak, « dont on ignore actuellement le sort », selon les mêmes sources, tandis que deux y « sont emprisonnés ». Ils sont « en majorité jeunes », pour la plupart « originaires de Paris (la filière du XIXe arrondissement), de sa banlieue, ou de la région lyonnaise », a précisé une autre source antiterroriste. En outre, « quatorze personnes ont été interpellées en France lors des dernières opérations (lancées contre les milieux de l’islamisme intégriste), alors qu’elles s’apprêtaient à partir en Irak ». « Ce sont des jeunes qui ont été radicalisés et qui voient là une façon de réaliser leur engagement idéologique. Ce qui est inquiétant, c’est qu’une fois qu’ils auront acquis une expérience de combattants, s’ils survivent à l’épreuve irakienne, ils reviendront encore plus radicalisés », a indiqué à l’AFP Christophe Chaboud, chef de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat). « Ils sont susceptibles de reprendre la lutte ou de la poursuivre sur notre territoire », a-t-il souligné.
Les services français ont identifié 22 personnes qui sont allées combattre avec la guérilla antiaméricaine en Irak, françaises ou parties de France, un pays qui aujourd’hui « exporte » des kamikazes, selon les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Parmi ces 22 « Français ou partis de France » vers l’Irak, comme l’ont indiqué à l’AFP des...
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