Actualités - CHRONOLOGIE
Saddam Hussein aurait été battu par des greffiers
le 17 novembre 2005 à 00h00
L’ancien président irakien Saddam Hussein n’a montré aucun remords durant son interrogatoire et a été battu par deux greffiers, lorsqu’il a lancé des obscénités contre deux figures saintes de l’islam chiite, a indiqué à l’AFP un avocat proche de l’instruction. L’avocat, qui souhaite garder l’anonymat, a rapporté que Saddam Hussein était interrogé sur la répression sanglante du soulèvement chiite après la défaite irakienne dans la guerre du Golfe en 1991. L’ancien président a admis que des hélicoptères avaient été utilisés pour mitrailler des civils dans la ville sainte chiite de Kerbala, dans le centre de l’Irak. Il a affirmé aux juges que ces attaques visaient l’opposition armée, a ajouté l’avocat, qui n’est pas directement impliqué dans le procès de l’ancien dictateur, mais figure parmi les proches des nouveaux dirigeants irakiens.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles il avait laissé ses troupes prendre pour cibles les tombeaux des imams Hussein et Abbas, après la reprise de Kerbala, Saddam Hussein a d’abord prétendu ne pas savoir à quoi le juge faisait allusion, poursuit l’avocat. « De qui parlez-vous, de ces “mnayeech” (enculés) ? » a-t-il ensuite lancé, cité par l’avocat. Deux des greffiers, qui prenaient des notes pendant l’interrogatoire, ont alors commencé à le frapper. Saddam Hussein s’en est sorti avec une légère blessure au front, tandis que ses gardes américains, postés devant la salle d’audience de fortune aménagée près de l’aéroport international de Bagdad, s’amusaient de la scène. Ils avaient choisi de ne pas intervenir, a poursuivi l’avocat.
L’ancien président irakien Saddam Hussein n’a montré aucun remords durant son interrogatoire et a été battu par deux greffiers, lorsqu’il a lancé des obscénités contre deux figures saintes de l’islam chiite, a indiqué à l’AFP un avocat proche de l’instruction. L’avocat, qui souhaite garder l’anonymat, a rapporté que Saddam Hussein était interrogé sur la répression...
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