INSOLITE

En France, on ne plaisante pas avec la « laïcité » La municipalité de Trélazé (Maine-et-Loire, France) a été condamnée par le tribunal administratif de Nantes pour avoir « indirectement subventionné l’exercice d’un culte » en finançant l’orgue de l’église. La petite ville proche d’Angers a acheté un orgue du XIXe siècle pour un euro symbolique avant de le faire restaurer « à l’identique » par un facteur d’orgues pour un montant de 106 700 euros, dont 14 802 euros subventionnés par la région et 9 000 par le département. Saisi par un habitant du village, le tribunal administratif a condamné la municipalité à lui verser 250 euros de dommages en se basant sur la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Un « rayon laser » pour nettoyer les stores... et voler les bijoux Deux escrocs ont détroussé à Amiens (France) un couple de retraités en leur faisant croire que le « rayon laser » qu’ils devaient utiliser pour nettoyer leurs stores pouvait abîmer les bijoux et qu’il fallait les cacher dans un endroit sûr. Le couple, de 77 et 85 ans, a ouvert sa porte à deux hommes se présentant comme des agents d’entretien de coffrage de stores. Les retraités se sont exécutés sans savoir qu’un des deux hommes les observait. Une fois les bijoux – dont ceux que les victimes portaient sur eux – dans leur cache, les deux voleurs les ont dérobés et se sont enfuis. Le montant du préjudice n’a pas été précisé. Nice cède à ses habitants son patrimoine... en miniature Envie d’un bout de Promenade des Anglais ou d’Opéra de Nice dans son jardin ? Les reproductions des principaux monuments de la capitale azuréenne ont été offertes à ses habitants, dix ans après la fermeture du parc « Nice miniature » qui les avait vu naître. De la curieuse qui se « verrait bien reconstituer un quartier de Nice dans (sa) propriété de 3 000 m2 » au couple qui cherche « une église pour faire une crèche géante », plusieurs dizaines d’amateurs se sont pressés pour découvrir la vingtaine de pièces proposées par la municipalité. Au fil des ans, nombre de ces minutieuses maquettes, bâties en résine, s’étaient dégradées ou avaient été vandalisées, conduisant la mairie à décider de leur destruction. Devant l’opposition des défenseurs de ce patrimoine miniature, la mairie a finalement choisi d’en faire don aux Niçois, selon des conditions bien précises.