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Échos de Syrie Accord sur la construction de la 3e section du gazoduc interarabe

Par Jihad YAZIGI Le projet de gazoduc interarabe (Arab Gas Pipeline, AGP) continue à avancer suite à un accord sur la construction de la partie syrienne du projet, le 15 août. Les ministres de l’Énergie de Syrie, de Jordanie, d’Égypte et de Turquie se sont en effet rencontrés à Damas à cette date et sont parvenus à un accord sur la création d’une société mixte syro-égyptienne qui sera en charge de la construction du « tuyau » qui reliera la frontière syro-jordanienne à la frontière syro-turque, en passant par la ville de Homs. Cette section est la quatrième du gazoduc, les deux premières ayant relié la ville de Arish dans le Sinaï au port de Aqaba et la troisième, encore en cours de construction, le port jordanien à la ville de Rihab, dans le nord du pays. La société égyptienne ENPPI conduit actuellement les études de faisabilité technique et financière sur le projet. ENPPI est déjà engagée dans la construction de la partie jordanienne du « gazoduc » arabe. Lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion, les ministres concernés n’ont pas précisé les sources de financement du projet, sachant que des fonds arabes, tel le Fonds arabe pour le développement économique et social (Koweït) ou encore le Fonds koweïtien du développement, ont participé au financement des parties antérieures du pipeline. Le coût de la partie syrienne de l’AGP devrait atteindre 400 millions de dollars et devrait être terminé en 2007, même si aucune date n’a été précisée en ce qui concerne le début des travaux. Le gazoduc interarabe doit relier l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, le Liban, l’Irak et la Turquie et permettre de faire le lien avec un autre pipeline, qui relie lui la Turquie à l’Europe orientale et centrale. L’AGP doit permetttre le transport de l’équivalent de 10 milliards de mètres cubes par an. Sa longueur totale devrait atteindre 600 km et son budget 930 millions de dollars. Il n’est pas encore clair quand les sections qui relieront le Liban et l’Irak au réseau seront construites. Pour la Syrie, qui a pour ambition de développer sa production gazière, l’AGP a une importance stratégique. Il y a deux années de cela, elle avait en effet échoué à conclure un contrat pour la fourniture de gaz à Chypre, car ce pays souhaitait des garanties quant à la conclusion du pipeline que la Syrie n’avait à l’époque pas pu fournir. En coopération avec :The Syria report
Par Jihad YAZIGI

Le projet de gazoduc interarabe (Arab Gas Pipeline, AGP) continue à avancer suite à un accord sur la construction de la partie syrienne du projet, le 15 août. Les ministres de l’Énergie de Syrie, de Jordanie, d’Égypte et de Turquie se sont en effet rencontrés à Damas à cette date et sont parvenus à un accord sur la création d’une société mixte...