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Actualités - OPINION

Courrier Merci au comité du Festival de Baalbeck

Quelle fierté d’avoir un compositeur du calibre de Zad Moultaka. Nous avons bien sûr déjà le grand Gabriel Yared et le jeune Béchara el-Khoury qui se produit, lui, dans les grandes salles du monde. La soirée du samedi 15 juillet que nous devons à Zad Moultaka à Baalbeck relevait de la pure magie. La force extraordinaire de sa musique, dont les harmonies totalement contemporaines recèlent toujours des effluves d’Orient, nous a été portée par l’ensemble instrumental Ars Nova et le fameux chœur Les Éléments. Quant à Fadia el-Hage, sa voix d’or n’a pas d’égale, passant de la contralto à la mezzo avec une aisance remarquable. Nous ne dirons rien de cette sorte d’oratorio qui a occupé toute la deuxième partie sur un texte d’Etel Adnan ; car il y a eu déjà l’excellente analyse de Colette Khalaf dans L’Orient-Le Jour de lundi dernier. Cependant, c’est un morceau extraordinaire, et qui, techniquement, a été merveilleusement interprété. Nous voulons simplement remercier le comité de Baalbeck de nous révéler aussi ces talents libanais qui sont déjà connus à travers le monde et que nous avons tendance à ignorer. Et aussi, bien sûr, souligner l’importance du fait que cette œuvre ait eu sa première, non seulement dans le pays du compositeur et de l’écrivain, mais dans un des plus prestigieux sites du monde, Baalbeck. Je tiens à mentionner que cette œuvre vient d’être présentée au Festival de Saintes en France avant de faire la tournée des salles d’Europe. Bravo et merci à chacun des membres qui ont eu l’idée et le courage de programmer ce concert. Car le comité du Festival de Baalbeck a toujours voulu mettre en avant les artistes et les talents libanais. Mimi FARAH SEHNAOUI Avant-hier, mercredi, à 20h, France Musique a diffusé un concert comprenant les œuvres de Zad Moultaka interprétées au Festival de Saintes (dans le Sud de la France) par l’ensemble Ars Nova et le chœur Les Éléments. Il s’agit en fait, à quelques variantes près, du concert donné à Baalbeck la semaine dernière.

Quelle fierté d’avoir un compositeur du calibre de Zad Moultaka. Nous avons bien sûr déjà le grand Gabriel Yared et le jeune Béchara el-Khoury qui se produit, lui, dans les grandes salles du monde.
La soirée du samedi 15 juillet que nous devons à Zad Moultaka à Baalbeck relevait de la pure magie. La force extraordinaire de sa musique, dont les harmonies totalement contemporaines recèlent toujours des effluves d’Orient, nous a été portée par l’ensemble instrumental Ars Nova et le fameux chœur Les Éléments. Quant à Fadia el-Hage, sa voix d’or n’a pas d’égale, passant de la contralto à la mezzo avec une aisance remarquable. Nous ne dirons rien de cette sorte d’oratorio qui a occupé toute la deuxième partie sur un texte d’Etel Adnan ; car il y a eu déjà l’excellente analyse de Colette Khalaf dans...