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Actualités - CHRONOLOGIE

Nous pouvons profiter des changements dans la région, affirme Gemayel

Pour l’ancien président Amine Gemayel, le modèle politique libanais est destiné à devenir à plus ou moins long terme une alternative pour les pays où « règne un régime oppresseur ». Il a en outre estimé que les circonstances régionales et internationales se prêtent aujourd’hui à la récupération de la souveraineté et de l’indépendance du Liban. M. Gemayel a tenu ces propos lors d’une conférence donnée samedi à Batroun sur les perspectives de changement au Moyen-Orient. Rappelant à cette occasion le rôle de médiateur qu’il avait joué il y a un an entre Washington et Bagdad en vue d’éviter une guerre en Irak, il a indiqué que les régimes totalitaires dans la région étaient voués à disparaître. Mais l’ancien chef de l’État a insisté dans ce contexte sur le concept de « partenariat » qui, selon lui, devrait désormais prévaloir au Moyen-Orient. À ses yeux, les Arabes sont les premiers responsables de l’instauration d’un tel climat. Or M. Gemayel reproche surtout aux Arabes de vouloir imposer « l’unité à travers un discours idéologique » qui occulte la diversité et le pluralisme des sociétés. D’où la nécessité d’adopter le système démocratique libéral répandu dans les quatre coins du monde, sauf dans la région arabe. Évoquant ensuite la situation au Liban, l’ancien président de la République a notamment affirmé : « Le Liban devrait profiter de ce changement historique, après avoir longtemps souffert de la contradiction entre son régime démocratique parlementaire, et les régimes voisins antidémocratiques et antiparlementaires. » Répondant ensuite aux questions de l’assistance, M. Gemayel a déclaré concernant les élections municipales : « Nous avons tenté d’unifier l’opposition. Malheureusement, nous nous sommes heurtés à des obstacles car cette échéance est très spécifique, très différente des législatives. » « Aucune thèse politique ne peut prévaloir dans des élections municipales », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Nous sommes en train d’ouvrir une nouvelle page de relations entre les partis pour unifier l’opposition en prévision de la prochaine élection présidentielle. » L’ancien président a toutefois reconnu que les démarches entreprises dans ce sens n’ont pas encore abouti parce que, selon lui, l’opposition fait face « à un complot féroce » impliquant « le recours à des moyens illimités de pression et de répression, d’une part, et à tous genres d’appâts visant à diviser les partis, le meilleur exemple dans ce cadre étant celui des Kataëb ». M. Gemayel a conclu en affirmant que « tous les changements stratégiques au Moyen-Orient devraient profiter en premier au Liban et nous donner de l’espoir ».
Pour l’ancien président Amine Gemayel, le modèle politique libanais est destiné à devenir à plus ou moins long terme une alternative pour les pays où « règne un régime oppresseur ». Il a en outre estimé que les circonstances régionales et internationales se prêtent aujourd’hui à la récupération de la souveraineté et de l’indépendance du Liban.
M. Gemayel a tenu...