Le département d’État définit sa nouvelle stratégie au M-O La présence syrienne au Liban désormais inutile, estime Washington

Les différentes thèses qui étaient jusqu’à présent défendues pour justifier le maintien des troupes syriennes sur le territoire libanais sont désormais obsolètes et dépassées. Par le fait même, la présence syrienne au Liban est devenue inutile. Telle est, en substance, la constatation d’un responsable du département d’État, Nabil Khoury, qui a rencontré hier au siège de l’ambassade des États-Unis, à Awkar, un groupe restreint de journalistes en vue d’un éclairage sur la nouvelle stratégie de Washington au Moyen-Orient. Pour le responsable US, la demande américaine de retrait syrien du Liban s’inscrit dans le cadre d’une vision globale qui se concrétise par un ensemble d’exigences présentées par les États-Unis à Damas. D’une manière plus générale, Washington se montre déterminé à promouvoir des réformes structurelles au M-O. Les USA proposent à cette fin aux États concernés un partenariat axé sur quatre volets. Et d’ores et déjà, le département d’État a mis en place une cellule chargée de concrétiser dans les faits ce qu’il est convenu d’appeler le projet de « Grand Moyen-Orient », qui rejoint dans sa finalité les objectifs que s’est fixés l’Union européenne dans la région. Page 3, l’article de Michel TOUMA