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Crash de Cotonou - Une réunion de coordination a regroupé les principaux responsables Addoum : Toute personne responsable sera poursuivie et punie(photo)

Quelques jours après le rapport technique accablant de la commission d’enquête française sur la catastrophe de Cotonou, et au lendemain des cérémonies de commémoration qui ont endeuillé plusieurs régions libanaises, les explications officielles ont tenté hier d’apaiser l’atmosphère, en essayant essentiellement de montrer que l’État libanais ne s’est pas désintéressé du sort des familles qui tentent toujours, un an après le crash, d’obtenir justice. Une réunion d’évaluation a ainsi regroupé le ministre de la Justice, Adnane Addoum, le ministre des Travaux publics et des Transports, Yassine Jaber, le directeur général des Affaires étrangères, Haïtham Joumaa, le directeur général de l’Aviation civile, Hamdi Chok, le président de l’association des parents des victimes, l’ancien député Hassan Alaouiyé, et le juge Béchara Matta. Le résultat aura été la coordination des efforts en les convergeant autour de trois points essentiels : rechercher les cadavres qui n’ont pas encore été retrouvés (même si cela nécessite l’envoi d’une délégation au Bangladesh, où certains corps auraient été envoyés par erreur), charger un cabinet d’avocats britannique d’obtenir des indemnisations de la part de la compagnie d’assurances et avancer dans l’enquête judiciaire pour déterminer l’identité des responsables du désastre afin de les poursuivre devant la justice libanaise. À l’issue de la réunion, M. Addoum a justifié les lenteurs de l’enquête judiciaire en indiquant que celle-ci ne pouvait avancer sans les détails techniques qu’a apportés dernièrement la commission d’enquête française. « Je pense que le procureur général est en train d’étudier actuellement le dossier afin d’engager des poursuites, si besoin est », a-t-il ajouté, indiquant que l’État prendra en charge les coûts de la procédure. Il a également tenu à répondre aux nombreuses rumeurs qui circulent à propos de la disparition du propriétaire de l’avion, Darwiche Khazem. « M. Khazem est arrivé au Liban en tant que victime du désastre, et non en tant que suspect. Lorsqu’il a quitté, il n’était pas encore poursuivi. Il n’y avait aucune volonté de le faire fuir. Si l’enquête montre ultérieurement que cette personne, ou toute autre personne, est impliquée dans le crime, des poursuites seront engagées », a-t-il affirmé. De son côté, M. Alaouiyé a remercié les ministres pour leurs efforts, se déclarant confiant que la justice libanaise punira les responsables. « Ce châtiment est beaucoup plus important pour nous que les réparations matérielles », a-t-il conclu.

Quelques jours après le rapport technique accablant de la commission d’enquête française sur la catastrophe de Cotonou, et au lendemain des cérémonies de commémoration qui ont endeuillé plusieurs régions libanaises, les explications officielles ont tenté hier d’apaiser l’atmosphère, en essayant essentiellement de montrer que l’État libanais ne s’est pas...