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La 1559 projette son ombre sur la reconduction de la Finul

Le mandat semestriel de la Finul se termine fin janvier. Et doit être reconduit le 1er février. En base d’un rapport cyclique de Kofi Annan. Et avec la perspective, presque assurée, d’une réduction des effectifs. Officiellement, pour cause de compression budgétaire générale. En réalité, relèvent des sources locales, dans le cadre des pressions qu’induit la 1559. Cette résolution est en effet concernée, tout comme la Finul, par le dossier de la frontière sud libanaise. On est donc loin, cette fois, d’un renouvellement de pure routine. La France qui, côté Finul, a toujours été le plus sûr soutien du Liban à l’Onu, a largement pris ses distances, à travers la 1559 qu’elle a cosignée. Pas plus que Washington, Londres ou même Berlin, Paris ne veut faire montre de compréhension à l’égard de la position coincée de Beyrouth. Qui tente en vain de faire valoir qu’en dépit de son respect pour la légalité internationale, il ne lui est pas possible d’appliquer la 1559 pour le moment. L’Onu, Occidentaux en tête, réfute comme irrecevable l’argument libanais selon lequel l’exécution de la 1559 entraînerait des troubles, une déstabilisation marquée, à l’intérieur de ce pays. Les gouvernements amis, notamment l’allemand, répondent que Beyrouth doit, à tout le moins, établir un calendrier-programme, des délais raisonnables. Pour le retrait des troupes syriennes, pour la neutralisation des milices libanaises ou non libanaises, pour le contrôle des camps de réfugiés palestiniens et pour l’envoi de l’armée sur la ligne bleue, au Sud. En rappelant que les accords fondamentaux de Taëf, cautionnés par le Conseil de sécurité, ordonnent le repli syrien. Ces gouvernements répètent dès lors que la 1559 fait partie intégrante de cette légalité internationale que nul ne doit ignorer sous peine de se mettre au ban de l’Onu. Or le président Karamé a indisposé les grandes capitales. En déclarant que les prochaines législatives constitueraient une sorte de référendum pour ou contre la 1559. Ces propos ont été débattus entre diplomates internationaux, aussi bien à Beyrouth que dans les délégations au Palais de Verre. Il a été convenu que l’attitude du chef du gouvernement libanais, qui pourtant s’incline officiellement devant la 1559, constitue, sinon une provocation, du moins un défi à la volonté onusienne. Un défi du reste inutile, voire préjudiciable. Pour commencer au niveau du prochain mandat de la Finul. Qui courra jusqu’à fin juin mais pourrait bien, menacent les diplomates, être le dernier. Si le Liban s’entête à vouloir se dérober à ses obligations. Cependant, les mêmes diplomates étrangers soulignent que ni la France ni les USA ne voudront prendre, ou recommander, des mesures musclées d’ordre militaire ou même l’isolement total de la Syrie comme du Liban. Mais qu’ils ne cesseront cependant pas d’accentuer la pression, pour obtenir de fait l’application de la 1559. Khalil FLEYHANE

Le mandat semestriel de la Finul se termine fin janvier. Et doit être reconduit le 1er février. En base d’un rapport cyclique de Kofi Annan. Et avec la perspective, presque assurée, d’une réduction des effectifs. Officiellement, pour cause de compression budgétaire générale. En réalité, relèvent des sources locales, dans le cadre des pressions qu’induit la 1559. Cette...