Après l’annonce par Le Caire de l’élaboration d’un « plan d’action » pour la relance du processus de paix au Proche-Orient, les deux principaux intéressés, Palestiniens et Israéliens, en ont minimisé la portée.
« Il est trop tôt pour parler d’un tel plan, car il y a des efforts en cours de la part des Égyptiens pour mettre un terme à l’agression israélienne et ramener sur les rails le processus de paix », a ainsi déclaré hier le ministre palestinien chargé des Négociations, Saëb Erakat. Côté israélien, tout en n’écartant pas la possibilité d’un cessez-le-feu, Ariel Sharon a rappelé que les Palestiniens devaient d’abord remplir leurs engagements pour maintenir le calme.
En soirée, Washington a voulu tempérer les espoirs suscités mardi par l’annonce égyptienne en soulignant que les États-Unis n’étaient pas associés à une « grande initiative » israélo-palestinienne tout en restant engagés.
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