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Actualités - OPINION

Spot - Le pouvoir en quête de fonds Vous mendierez tant...

L’argent est le nerf de la guerre. L’État intrus d’Israël s’est créé par la guerre. Donc par l’argent. Effectivement. Les sionistes ont ratissé large pendant des dizaines d’années. Ils ont racketté, rançonné, ponctionné les juifs du monde entier, leurs amis, et beaucoup de tièdes. Pour survivre, le virus (on notera que dans « survivre » il y a « virus ») a maintenu, maintient encore, un système organisé de taxe-diaspora. Exploitant à fond (s), parallèlement, le sentiment de culpabilité occidentale résultant de la Shoah. Le sait-on ? La fameuse Golda Meir doit sa remarquable carrière politique à ses dons de quêteuse. Elle était chargée par Ben Gourion de sillonner les Amériques et l’Europe inlassablement, pour des collectes rapportant gros. Ses talents de diplomate (et qu’est donc un diplomate sinon une main tendue ?) lui ont valu les Affaires étrangères puis la présidence du Conseil. – Le nôtre de président du Conseil se rend ce mardi dans le Golfe pour la recherche de fonds. Suivant l’exemple de Hariri. Qui, ayant plus d’argent et plus d’entregent, avait fini par affiner, par mieux rationaliser cette sorte de sollicitation. En rassemblant les donateurs ou les prêteurs (sur gages). D’abord, en 96 aux States, via les Amis du Liban, forum qui a foiré. Puis en 2002 à travers Paris II. Conférence qui nous a donné un répit, un viatique de quelque deux milliards de dollars. Mal utilisés, et c’est là un euphémisme. Nous nous retrouvons avec une dette publique de 35 milliards de dollars, de surcroît galopante. – Or, il se fait qu’il y a désormais urgence. Grave. Il y a l’élec puis les élecs. Entendre l’électricité et les élections. Le mazout est déjà servi. Le pouvoir s’est engagé, d’une manière sans doute présomptueuse, à réduire la dette et le déficit budgétaire, à mettre une solution de fond (s) sur les rails. Et, qui peut le plus peut le moins, à parer au plus pressé. Mais il y a peu de chances, malheureusement, qu’il puisse tenir parole. Parce qu’il a l’Onu, les USA, l’Europe et la France aux trousses, côté 1559. Au lieu de lui donner des sous, la Banque mondiale, le FMI et bien d’autres créanciers sont sur le point de lui en réclamer: il se trouve sommé de rembourser 24 milliards de dollars à l’échéance 2006. Comme il n’entend pas, ou ne peut pas, désarmer le Hezbollah ou larguer les Syriens (qui eux-mêmes lui coûtent assez), il risque d’aller droit dans le mur. Suggestion – Sur le court terme, il n’y a donc rien d’autre à faire que de courir chez les émirs pour quémander. On ne peut que souhaiter à Karamé de réussir. Mais il faut en même temps se mettre en quête (c’est le mot) d’une vraie solution. Pourquoi ne pas s’inspirer de l’irritant exemple sioniste. Après tout, nous avons nous aussi une impressionnante réserve extérieure de quelque 12 ou 13 millions d’âmes (et de portefeuilles). On peut choisir entre trois ou quatre formules systématisées de contribution émigrée régulière. Par exemple, si l’on obtenait d’un million de Libanais d’origine suffisamment nantis une cotisation de 80 dollars/mois, cela ferait un bon milliard au bout de l’année. En calculant au plus serré. Parce que avec une autre grille, moins étalée mais bien plus payante (par exemple 5 000 milliardaires-millionnaires, et nous en comptons, déboursant une quote-part de leurs bénéfices), on peut faire réduire le déficit budgétaire à zéro. Éponger la dette publique à l’horizon 2009, comme le pouvoir transitoire présent a l’incroyable culot de le promettre. Tout en refusant, c’est le comble, de laisser voter ces émigrés, dont il a tellement besoin pour le redressement. Mais bien entendu, il faut une bonne, une excellente organisation. Fiable. Ce qui relève de l’utopie ou de l’impossible. Quand il s’agit de s’en remettre à l’État libanais, quelles qu’en soient les composantes. Il est donc essentiel autant qu’élémentaire de « privatiser » la quête des gros sous. De la confier à une société en commandite. Et, pour qu’elle ne mette pas tout ou presque dans sa poche, de la placer sous contrôle des créanciers, Banque mondiale et FMI en tête. Et dans quelques années, on cesserait de mendier. Pour (re)faire enfin la fête. Jean ISSA
L’argent est le nerf de la guerre. L’État intrus d’Israël s’est créé par la guerre. Donc par l’argent. Effectivement. Les sionistes ont ratissé large pendant des dizaines d’années. Ils ont racketté, rançonné, ponctionné les juifs du monde entier, leurs amis, et beaucoup de tièdes. Pour survivre, le virus (on notera que dans « survivre » il y a « virus ») a...