Omar Karamé en tournée arabe à partir de mardi *(Photo)

Le Premier ministre, Omar Karamé, a annoncé hier au président et aux membres de l’Ordre des journalistes qui lui rendaient visite son intention d’entamer mardi une tournée arabe pour la recherche de fonds, et qu’il commencera par une visite au président syrien Bachar el-Assad. C’est dans les États du Golfe que le chef du gouvernement se rendra « pour voir comment le Liban peut être aidé ». « Nous chercherons à acheter notre pétrole, du moins notre fioul, directement, d’État à État, sans intermédiaires ni commissions, a affirmé le Premier ministre. C’est la seule solution. » Selon M. Karamé, les économies d’une telle transaction s’élèveraient à plusieurs centaines de millions de dollars. « Notre dernier achat de fioul, a lancé le chef du gouvernement aux journalistes, s’est fait différemment de la manière traditionnelle et ceux qui vont suivre seront encore plus avantageux. Selon le ministre de l’Énergie, l’État pourrait, de cette manière, faire une économie annuelle de 200 millions de dollars. » Le chef du gouvernement s’est dit cependant incompétent pour réagir aux propos du président de l’Association des industriels, qui a affirmé que dans certains pays voisins du Liban, la tonne de mazout est à 100 dollars, alors qu’elle est à 500 dollars au Liban. Un référendum Sur un autre plan, le chef du gouvernement a affirmé que les prochaines élections législatives seront une sorte de « référendum » sur la présence syrienne au Liban. « Il y a au Liban, aujourd’hui, deux camps. Un camp qui est pour la résolution 1559 et un autre camp hostile à cette résolution. Le pays est divisé à ce sujet, nul ne saurait le nier, et chacun des deux camps prétend qu’il représente la majorité des Libanais. Que les prochaines élections législatives soient donc une sorte de référendum, et voyons ce que les Libanais veulent. » Le chef du gouvernement a également affirmé que le gouvernement va « placer les organismes de contrôle face à leurs responsabilités ». « De fait, a-t-il souligné, nous sommes en possession de dossiers et d’informations que nous transmettrons aux organismes concernés. Il reviendra ensuite à leurs responsables d’agir selon leur conscience. »