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Actualités - OPINION

22 novembre 1943 – 22 novembre 2004

Le Liban commémore, le 22 novembre, le 61e anniversaire de son indépendance. Comme il fallait s’y attendre, durant ce plus d’un demi-siècle, beaucoup d’événements positifs, mais également et surtout négatifs, se sont déroulés. À qui la faute ? Pour certains, le responsable, c’est la Constitution (phase 1, puis phase 2 après Taëf). Pour d’autres, la mentalité même du Libanais. Pour d’autres encore, la structure politique et sociale du Liban. Disons, pour être objectifs, que ce sont tous ces facteurs réunis qui sont responsables de l’état de déliquescence dans lequel se trouve plongé le pays. Le chômage ? Il s’aggrave de jour en jour, cela est vrai. Mais ce qui est vrai aussi, c’est que le Libanais, dans un élan de fausse fierté, refuse aujourd’hui un nombre de plus en plus important de « jobs » qu’il n’hésitait pas, il n’y a pas longtemps encore, à exercer. La Constitution libanaise ? Même celle de 1943, qui reste malgré tout plus adéquate que celle de Taëf, avait besoin de nombreux « coups de pouce » pour survivre. Le Liban aspire désormais à une loi fondamentale qui convainque et serve la grande majorité du peuple, en adoptant, en premier lieu et entre autres corrections, la décentralisation administrative. L’histoire du Liban n’a-t-elle pas suffisamment prouvé que deux « non » ne feront jamais un « oui » ? Pour sortir de cette néfaste équation, le citoyen doit pouvoir enfin retrouver son droit, sa dignité, sa liberté, dans le strict respect de la loi et dans le plein sens de ces notions. Afin d’atteindre ces objectifs qui – soulignons-le – n’ont rien d’irréalisable, le Liban a besoin d’un leadership solide, honnête, indépendant, proche du citoyen et vivant ses préoccupations. Il a également besoin de partis politiques structurés, ne devant pas leur sort à une seule personne quelle qu’elle soit, et prônant un programme politique et social à long terme. D’autres pays, en Europe, en Asie, en Amérique, ont pu atteindre de tels objectifs. Pourquoi pas le Liban ? Gaby Jean CHAMI
Le Liban commémore, le 22 novembre, le 61e anniversaire de son indépendance.
Comme il fallait s’y attendre, durant ce plus d’un demi-siècle, beaucoup d’événements positifs, mais également et surtout négatifs, se sont déroulés.
À qui la faute ? Pour certains, le responsable, c’est la Constitution (phase 1, puis phase 2 après Taëf). Pour d’autres, la mentalité...