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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ambassadeurs britannique et russe chez Karamé Après Feltman, Watt rappelle l’attachement de la G-B à l’application de la 1559(photo)

Après l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, c’était hier au tour du chef de la mission diplomatique britannique, James Watt, de revenir à la charge au sujet de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, Londres étant attaché, au même titre que Washington, à l’application de cette résolution qui réclame le départ de toutes les forces étrangères du Liban. M. Watt a été reçu hier par le Premier ministre, Omar Karamé, à qui il a souhaité plein succès dans sa mission au cours des sept prochains mois. Après avoir réaffirmé le soutien de son pays à l’indépendance et à la souveraineté du Liban, ainsi qu’à ses institutions démocratiques, l’ambassadeur a indiqué avoir évoqué avec le Premier ministre la 1559 et « l’importance qu’attache son gouvernement à l’application de cette résolution », saluant au passage les déclarations qui ont été faites par l’Exécutif libanais à ce propos, notamment pour ce qui a trait à sa volonté de respecter les résolutions du Conseil de sécurité, y compris la 1559. M. Watt a en outre souligné l’intérêt accordé par son pays « au programme de coopération initié par l’Union européenne dans le bassin méditerranéen, visant à aider les pays de la région, y compris le Liban, à faire face aux défis de la modernité dans le respect de la démocratie et des droits de l’homme ». M. Karamé s’est ensuite entretenu avec l’ambasadeur de Russie, Sergueï Boukine, qui a souligné à l’issue de l’entretien qu’il s’agissait d’une visite « protocolaire » au cours de laquelle il a remis au Premier ministre une lettre de félicitations de la part de son homologue russe pour sa désignation à la tête du gouvernement. À la question de savoir si l’entretien avait porté sur la 1559, M. Boukine a indiqué qu’ils en ont discuté très brièvement. « Vous connaissez la position de la Russie à ce sujet et nous connaissons celle du Liban », a indiqué le diplomate en insistant sur la nécessité de coordonner les efforts avec l’État libanais pour la discussion de cette question au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. À la question d’un journaliste qui lui demandait quelle était sa réaction face à l’insistance des grandes puissances, dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, de voir appliquer cette résolution, M. Karamé a répondu que ce problème « a déjà été clarifié au Parlement, et le gouvernement s’est engagé à respecter la légalité internationale », précisant que l’Exécutif a déjà convenu de la manière avec laquelle il allait traiter cette question. « Au cours des discussions que nous avons eues avec les diplomates, nous avons insisté sur l’importance de prendre en compte la réalité du terrain, sachant qu’au Liban, les positions sont divergentes sur ce point », a poursuivi M. Karamé. Il a en outre précisé que les diplomates ont convenu que « l’application de cette résolution ne pourrait avoir lieu de sitôt ». Et le Premier ministre d’affirmer que tous « les problèmes du Liban et de l’ensemble du monde arabe ont pour origine la cause israélo-palestinienne. Une fois le processus de paix relancé, tous les problèmes seront résolus, dont celui de la 1559 », a-t-il conclu.

Après l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, c’était hier au tour du chef de la mission diplomatique britannique, James Watt, de revenir à la charge au sujet de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, Londres étant attaché, au même titre que Washington, à l’application de cette résolution qui réclame le départ de toutes les forces étrangères du...