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Présidence - Fouad Boutros reçu par le chef de l’État Lahoud : Nous avons réussi à imposer le principe du droit au retour des Palestiniens

Le chef de l’État a rappelé hier que si le Liban a réussi à libérer la plus grande partie de son territoire de l’occupation israélienne, à profiter des eaux du Wazzani et à récupérer un nombre important de ses prisonniers qui croupissaient dans les geôles de l’État hébreu, « c’est grâce à la cohésion des Libanais avec l’État, l’armée et la résistance, grâce, aussi, à leur attachement à leurs droits, que le Liban a défendus dans les tribunes régionales et internationales ». Pour Émile Lahoud, le Liban « a réussi à transcender sa petite taille et ses capacités limitées et bénéficier du respect des grandes puissances, incapables d’occulter la volonté d’un peuple déterminé à ne pas violer les résolutions et les lois internationales ». Le chef de l’État, qui recevait une délégation de la Rencontre pour le soutien du droit au retour et du refus de l’implantation, a également affirmé que l’attachement du Liban au droit au retour et son refus catégorique de l’implantation est « une partie de sa stratégie dans le cadre du conflit israélo-arabe, en coordination avec la Syrie-sœur ». « Et malgré les nombreuses tentatives des diplomaties chargées de trouver une solution à la crise du Proche-Orient afin de passer outre ce droit au retour, nous avons réussi, grâce à notre entêtement et grâce à nos constantes, à imposer la position du Liban auprès des principaux concernés. Une position devenue partie intégrante de l’initiative arabe adoptée au cours du dernier Sommet arabe de Beyrouth, et que le XVIe sommet de Tunis devrait confirmer, dans le but de donner une chance supplémentaire à la communauté internationale de trouver une solution juste capable de mener à une paix durable et globale dans la région », a dit Émile Lahoud. Pour lequel « il ne peut y avoir de paix au P-O sans le retour des Palestiniens à leurs terres – et toute solution qui ne prendrait pas ce paramètre en compte ne serait absolument pas viable », a-t-il asséné. « Notre destin veut que nous poursuivions notre combat pour sauvegarder nos droits et ne pas les brader, quelle que soit la force des pressions et des défis que l’on sera amené à subir », a-t-il dit. « J’ai confiance : nous alons réaliser nos objectifs », a conclu Émile Lahoud, après avoir conseillé aux pays arabes de prendre exemple sur le Liban et la Syrie dès qu’il s’agit de défendre les droits des Arabes. Signalons par ailleurs que le chef de Baabda a également reçu l’ancien ministre Fouad Boutros avec lequel il a passé en revue la situation politique et économique ; le ministre d’État Assem Kanso avec lequel il a évoqué les dossiers de l’électricité et du barrage du Assi ; l’ambassadeur du Royaume-Uni, James Watts ; le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh ; le nouvel ambassadeur du Liban au Saint-Siège, Nagi Abi-Assi ; l’ambassadeur du Liban à Budapest, Hussein Moussawi, ainsi que le mohafez de Beyrouth, Yaacoub Sarraf.
Le chef de l’État a rappelé hier que si le Liban a réussi à libérer la plus grande partie de son territoire de l’occupation israélienne, à profiter des eaux du Wazzani et à récupérer un nombre important de ses prisonniers qui croupissaient dans les geôles de l’État hébreu, « c’est grâce à la cohésion des Libanais avec l’État, l’armée et la résistance,...